Kaiserpfalz - Palais impérial

Le palais impérial de Goslar (en allemand : Kaiserpfalz Goslar) est un ensemble historique de bâtiments résidentiels, politiques et religieux, situé au pied de la colline de Rammelsbergdans la ville de Goslar au nord des montagnes du Harz. Le palais était choisi par les souverains Saliens du Saint-Empire romain pour être un centre de leur pouvoir sur le territoire du duché de Saxe. 

Dans le complexe palatial se dressaient la salle de l'assemblée (Kaiserhaus), l'ancienne église collégiale de Saint-Simon et Saint-Jude, la chapelle palatine Saint-Ulrich et l’église Notre-Dame. Le palais impérial de style roman est la plus grande, la plus ancienne et la construction la mieux conservée datant du xie siècle en Allemagne. Les bâtiments ont tellement impressionné le chroniqueur Lambert de Hersfeld qu'il les décrit comme la « résidence la plus célèbre de l'empire ». 

Depuis 1992, le site du palais, avec le centre historique de Goslar et les mines de Rammelsberg, sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Histoire

Le palais est l'un des cinq ensembles palatiaux dans l'actuel land de Basse-Saxe. À l'origine, il n’était qu’un pavillon de chasse, décrit dans les chroniques d'Adam de Brême. Le roi Henri IIy fait construire un premier palais vers l'an 1005 ; la proximité aux mines de Rammelberg place Goslar en tête par rapport aux édifices plus anciens comme la résidence royale de Werla. 

Dans les années 1030, l'empereur Conrad II le Salique commençait à agrandir le palais et a jeté les bases pour la construction de l’église Notre-Dame. Les travaux continuèrent lors de l'accession au trône de son fils Henri III et sont terminés au début des années 1050. L’église Notre-Dame, située à l'est de la salle de l'assemblée, n'existait plus ; la chapelle palatine au sud, consacrée à saint Ulrich, fut construite au xiie siècle. 

Le fils de Henri III, le futur empereur Henri IV du Saint-Empire est né à Goslar le 11 novembre 1050; son père, Henri III en 1056 y accueilli le pape Victor II. Après le décès du monarque, le 5 octobre 1056, Victor assurait la prise de contrôle par sa veuve Agnès de Poitiers. En 1073, Henri IV a dû fuir du palais pour échapper aux forces rebelles saxons. Revenu à Goslar, deux ans plus tard, il a reçu communication de la menace de l'excommunication par le pape Grégoire VII, le point de départ pour la querelle des Investitures. Le 6 août 1081, l'anti-roi Hermann de Salm se fit couronner au palais par l'archevêque Sigefroi Ier de Mayence.

Au xiie siècle, le palais était un lieu du litige entre l'empereur Frédéric Barberousse et le duc Henri le Lion. En juillet 1219, Frédéric II s'empressa de convoquer à Goslar une diète d'Empire où il a reçu les regalia d'empereur décédé Otton IV. Durant le Grand Interrègne, en 1253, Guillaume de Hollande, élu roi des Romains, s'est arrêté pendant un certain temps à Goslar; ensuite le bâtiment tomba en désuétude. Les travaux de restauration ont commencé seulement en 1868, après Goslar, l'ancienne ville libre impériale, devint une partie de la province prussienne de Hanovre. Après la constitution de l'Empire allemand sous l'empereur Guillaume Ier en 1871, le palais était censé être un symbole de la renaissance nationale

Architecture

Salle d'assemblée - Salle d'été

Lors de leur construction, les deux étages de la salle de l’assemblée située à l'ouest du complexe palatial étaient le plus grand bâtiment profane du Saint-Empire, d'une longueur de 54 m sur 18 m de largeur. La salle haute, designée en tant que « salle d'été », est ouvert sur l'extérieur par sept grandes fenêtres cintrées de la façade Est ; la « salle d'hiver » au-dessous n'a que de petites fenêtres et était chauffée. Les plafonds aux poutres apparentes reposent sur des rangées de colonnes de bois. 
Au nord du bâtiment se dressaient les appartements de l'empereur et de sa famille ; sa chambre était peut-être au premier étage donnant un accès direct à la salle d'assemblée ainsi qu'à l'église Notre-Dame par une galerie à l'est. Au début du xiie siècle, l'empereur Henri V fit construire un second bâtiment résidentiel en symétrie au sud. En 1132 la salle s'est écroulée ; elle fut reconstruite avec une section centrale et un vestibule au niveau du sol.
Lors de la rénovation qui s'étalera de 1868 à 1879, certains éléments furent imaginés par les architectes, car ils étaient complètement détruits et de nombreux ensembles, comme les deux lions sculptés ainsi que les statues équestres de Guillaume Ier et de Frédéric Barberousse devant la façade principale, sont alors considérés comme fantaisistes. À l'intérieur, le peintre Hermann Wislicenus au fil de nombreuses années a conçu un cycle des 68 peintures murales historiques achevé en 1897. Les huiles reproduissent l'histoire du palais dans une prétendue continuité d'un empire allemand chrétien de l'époque de Charlemagne jusqu'à la maison prussienne de Hohenzollern.

Chapelle palatine Saint Ulrich

La chapelle Saint-Ulrich, à deux niveaux au plan centré, est placée au nord du palais directement reliée à la salle d'assemblée et au bâtiment résdientiel plus récent. Les trompes de l'étage inférieur à quatre absides croisées supportent l'octogone de la chapelle supérieur, reservée à l'empereur et sa famille. Le système de construction, sans doute sur le modèle du style arménien comme on en trouve de partout à Bagaran, est unique en Allemagne.
Les deux étages s’ouvrent sur l’espace central. Au cœur de la chapelle inférieur se dresse le sarcophage en pierre de Henri III. Le couvercle, une œuvre du xiiie siècle, représente l'empereur couché, un chien aux pieds, tenant dans sa main droite un sceptre et le modèle d'une église à la main gauche. Le monument contient dans une capsule dorée le coeur de Henri III, qui selon ses dernières volontés est imhumé à Goslar.

Eglise collégiale

Dans l'est du complexe palatial se dressait l'église de la collégiale dediée aux apôtres Simon et Judas Thaddée – leur fête le 28 octobre est l'anniversaire de Henri III. Le grand bâtiment, plus tard également nommé la « cathédrale de Goslar » (Goslarer Dom), respecte le plan basilical à trois nefs avec des absides côté est, un narthex, et un massif occidental avec deux tours vis-à-vis la salle d'assemblée. Un autre tour était placé au-dessus de la croisée du transept ; une crypte se trouvait au-dessous du chœur.
L'église fut consacrée par l'archevêque Hermann II de Cologne le 2 juillet 1051, elle sert de modèle pour la construction de nombreux édifices religieux en Saxe, par exemple l'église Saint-Blaise de Brunswick fondée en 1173. Le 26 décembre 1081, pendant la querelle des Investitures, l'anti-roi Hermann de Salm y est sacré par l'archevêque Sigefroi Ier de Mayence. 
Après des siècles de déclin, l'église et les autres bâtiments de la collégiale n’existent plus aujourd’hui ; seul le portique septentrional de la « cathédrale », construit au xiie siècle au cours du transfert de l'entrée principale, est demeuré. En haut du portail, six sculptures ont été conservés sur un total de huit à l'origine, dont ceux de Henri III et des saints patrons Simon, Judas et Matthias. En aval de l'entrée se trouve une copie du trône de l'empereur dont l'original est exposé à la salle d'assemblé. Il fut réalisé dans la seconde moitié du xiie siècle en bronze du Rammelsberg et est similaire au trône de Charlemagne à la chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle.

Le Kaiserpfalz Goslar n'est pas seulement une attraction et un trésor culturel monumental, mais fait également partie du titre de patrimoine mondial de l'UNESCO, Bergwerk Rammelsberg, Altstadt von Goslar et Oberharzer Wasserwirtschaft, décerné en 1992. En outre, la Kaisersaal accueille de grands événements culturels. Construit entre 1040 et 1050 sous l'empereur Henri III (1016/17-1056), le Palatinat de Goslar était le lieu gouvernemental le plus visité des rois et des empereurs au nord de l'Ancien Empire au haut Moyen Âge.

« la résidence la plus célèbre de l'empire à Goslar »

• Lampert von Hersfeld, Annales, pour l'année 1071

Après des siècles d'histoire mouvementée, le bâtiment de la salle à deux étages du palais impérial a d'abord été rénové structurellement entre 1867 et 1875, puis décoré d'un programme d'images historisants dans la Kaisersaal.

Le Kaiserpfalz, un monument unique d'architecture séculaire, construit entre 1040 et 1050, est un must pour chaque visiteur de Goslar. Pendant plus de 200 ans, l'histoire allemande a été écrite ici lors de nombreuses assemblées impériales et jours de cour.

Au XIXe siècle, le peintre d'histoire Hermann Wislicenus a décoré toutes les surfaces murales de la « aula regia », le « Reichssaal » de près de 800 mètres carrés, avec des scènes qui racontent l'histoire du « Saint Empire romain ».

Des visites thématiques à travers le Palatinat sont proposées à des dates spéciales .

Au rez-de-chaussée, la grande exposition en sept voûtes présente des trésors d'art exceptionnels comme le trône impérial en bronze ou le mystérieux « griffon » qui ornait autrefois le pignon et veillait sur le palais impérial.

Dans la chapelle palatine Saint-Ulrich , trésor particulier de l'architecture médiévale, le cœur du bâtisseur impérial Heinrich III repose sous une pierre tombale. - "parce que son cœur était toujours à Goslar", comme le rapporte une chronique médiévale.

Die zwischen 1040 und 1050 errichtete Kaiserpfalz, einzigartiges Denkmal weltlicher Baukunst, ist ein Muss für jeden Goslar-Besucher. Über 200 Jahre lang wurde hier auf zahlreichen Reichsversammlungen und Hoftagen deutsche Geschichte geschrieben.
Alle Wandflächen der „aula regia“, des fast 800 qm großen „Reichssaals“, wurden im 19. Jahrhundert vom Historienmaler Hermann Wislicenus mit Szenen geschmückt, die die Geschichte des „Heiligen Römischen Reiches“ erzählen.
Zu besonderen Terminen werden thematische Führungen durch die Pfalz angeboten.
Im Erdgeschoss zeigt die große Ausstellung in sieben Gewölben herausragende Kunstschätze wie den bronzenen Kaiserthron oder den geheimnisvollen „Greifen“, der einst den Giebel zierte und über die Kaiserpfalz wachte.
In der Pfalzkapelle St. Ulrich, einem besonderen Schatz mittelalterlicher Architektur, ruht unter einer Grabplatte das Herz des kaiserlichen Bauherrn Heinrich III. – „weil sein Herz stets in Goslar weilte“,wie eine mittelalterliche Chronik berichtet.

Tickets: jusque  

La salle impériale

La salle d'hiver

Ulrichskapelle

Descendez jusqu'à la haute tombe de l'empereur Henri III (1017-1056), le maître d'ouvrage du palais impérial à Goslar !

Au sous-sol de la chapelle romane palate, vous trouverez un imposant ensemble d'architecture médiévale du 12e étage, avec la dalle funéraire d'Henri III du 13ème siècle. Sous celui-ci – dit-on – repose encore aujourd'hui le cœur de l'empereur.

Vestibule de la cathédrale

Aujourd'hui, elle apparaît comme un lien paisible entre la vieille ville de Goslar et le district palain – autrefois, elle était la 12e siècle construite au 12e siècle. Salle d'entrée du siècle de la collégiale impériale Saint-Simon et Jude, démolie de 1819 à 1822 : la « pré-la-la-la-Côme ».  

Décoré d'impressionnantes figurines à pignon et de colonnes usinées en filigrane, le vestibule attire l'attention de chaque visiteur

Lorsque le dernier roi de la tribu des Liudolfinger, Henri II (1002 – 1024), entre 1013 et 1017, fait transférer le Palatinat royal de Werla à Goslar en raison de tensions politiques avec la noblesse saxonne, il choisit une excellente base de la seigneurie avec la colonie encore modeste à l'époque sur le nord-ouest de la résine : au milieu de  

À peu près à cette époque, l'extraction de minerai sur le Rammelsberg connaît également une première haute conjoncture ; dans le Mittelharz, la promotion du minerai de fer rouge pour la fabrication d'armes et d'outils atteint une ampleur « industrielle ». Le Harz est une véritable « chambre d'armure de l'Empire ». De tels facteurs favorables ont probablement également incité le deuxième Salier Henri III (1039 – 1056) à abandonner l'ancien Palatinat d'Henri II et à construire une nouvelle installation palatale au 11ème siècle. siècle sur l'actuel Liebfrauenberg.  

À partir de ce moment, la royauté médiévale est étroitement liée à Goslar : 130 visites royales entre 1039 et 1253 distinguent le Palatinat et la ville comme le lieu de préférence des Saliens et des Hohenstaufen. Déjà après la construction du palais impérial, Goslar devient l'une des « villes les plus riches » de l'Empire.

« capturé par une affection complètement inconnue à l'époque pour le Harz », a le roi Henri IV. (1056 – 1106) veulent faire de Goslar la base la plus constante de son pouvoir. Sous ce Salier, le Harz est même entre-temps le soutien de la royauté allemande et Goslar est « le premier siège de l'empire ». Ce n'est pas par hasard qu'Henri IV parvient à une lettre du pape dans son Palatinat de Goslar avant son célèbre passage à Canossa (1077).  

Le sort de deux célébrités mondiales du haut Moyen Âge semble étroitement lié à l'histoire médiévale du Palatinat et est en même temps un chapitre populaire de l'histoire régionale de Basse-Saxe : Frédéric Ier Barberousse (1152 – 1190) et le duc Henri le Lion (1142 – 1180).  

Bien que Barberousse ait conféré à son parent Henri le Lion le duché de Bavière et le baillège impérial à Goslar, cela ne suffit pas au duc audacieux. À plusieurs reprises, le lion annonce des revendications sur la ville de Goslar. Après l'ostracisme et la chute du lion en 1180/81, Barbarossa s'efforce de placer le Palatinat à Goslar au centre d'une domination nouvellement renforcée sur le Harz. Avant son départ pour la troisième croisade, Barberousse célèbre son dernier brillant Reichstag en Saxe en août 1188 dans le Palatinat de Goslar.  

Avec la sortie des Hohenstaufen au 13ème siècle. Siècle, l'ancien lustre impérial à Goslar s'estoie également. Après les troubles d'une période sans empereur entre 1254 et 1273, des rois et des empereurs sont arrivés au pouvoir à la fin du Moyen Âge, qui poursuivent leurs propres objectifs de politique de pouvoir dans leurs territoires souches du sud de l'Allemagne et ne prennent plus le chemin Goslar et le Harz s'éloignent vers le paysage éloigné du roi.  

Le bâtiment de la salle du Palatinat sert désormais de lieu de justice pour le Reichsvogt, puis à partir de 1290 pour le bailvien nommé par la ville. À l'époque moderne, le changement de fonction prend des formes presque étrangères : les composants de construction encore conservés servent de grenier, de gisement et de prison municipale.  

La visite de l'empereur prussien Guillaume Ier (1871 – 1888) à Goslar en 1875 a probablement contribué à la décision de couronner les travaux de rénovation structurelle du Palatinat, élevé au rang de monument national, par un programme d'images artistiquement sublime dans la Kaisersaal, commencés en 1867.  

Aujourd'hui, le Kaiserpfalz est un monument d'importance internationale, il fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1992 avec la vieille ville de Goslar, le Rammelsberg et l'économie de l'eau de Haute-Harz et c'est à la fois un lieu d'attraction touristique et de manifestation pour les événements de représentation les plus importants de la

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