Palazzo Vecchio

    Florence  
        type, catégorie, genre      

Le Palazzo Vecchio est l'hôtel de ville de Florence, chef-lieu de la Toscane en Italie. Ce palais-forteresse, en forme de parallélépipède situé sur la Piazza della Signoria, est un des plus beaux bâtiments de la ville. Il côtoie la Loggia dei Lanziet les Offices. Son nom remonte au transfert des Médicis pour le nouveau palais Pitti situé de l'autre côté de l'Arno, à partir de là, le palais sera qualifié de vecchio(« vieux » en italien).

La construction du palais débuta en 1299 sous la direction de l'architecte Arnolfo di Cambio. À l'origine, il portait le nom de Palazzo della Signoria (palais de la Seigneurie) et était le siège du gouvernement de Florence (la Signoria).

https://bigliettimusei.comune.fi.it/1_museo-di-palazzo-vecchio/#info

Photos    
     
     
Heures d'ouverture   Fermeture suppl
 

Tickets: La vente de billets se termine une heure avant la fermeture  

    lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche    
Musée   09:00 - 19:00 09:00 - 14:00 09:00 - 19:00    
Tour d'Arnolfo   09:00 - 17:00 09:00 - 14:00 09:00 - 17:00    
Veuillez arriver 15' avant la visite. En cas de pluie, la tour sera fermée au public ; il sera possible d'accéder au Walking médiéval.
Prix Entrée gratuite Paiement - Cartes acceptées
 
  Adulte Réduit Etudiant Enfant <18 Groupe
Musée 12,5 € 10 €   0 €  
Tour d'Arnolfo 12,5 € 10 €   0 €  
         
         
         
Musée de Palazzo Vecchio

Salons et salles privées somptueusement décorés par quelques-uns des artistes les plus célèbres de la Renaissance florentine, avec des meubles d'époque et des chefs-d'œuvre tels que la Judith de Donatello, le Génie de la Victoire de Michel-Ange et le Putto de Andrea del Verrocchio. Palazzo Vecchio,  qui fut pendant plus de sept siècles le centre du gouvernement florentin, est le monument symbole de la ville de Florence. Construit en 1299 pour abriter l'organe suprême de la République, il fut transformé en palais ducal au milieu du XVIe siècle ; il est aujourd'hui le siège de la municipalité de Florence.
La visite commence dans la cour de Michelozzo, décorée de stucs et de fresques, et se poursuit, à l'étage supérieur, à travers le Salone dei Cinquecento, où un cycle majestueux de peintures célèbre l'apothéose de Cosimo de' Medici et de la ville de Florence et où de nombreuses statues accompagnent le célèbre Génie de la Victoire de Michel-Ange. Au deuxième étage du musée se trouvent les salles privées de la cour des Médicis, somptueusement décorées et meublées, et parmi elles, la magnifique Chapelle d'Éléonore avec des peintures de Agnolo Bronzino. Dans la Salle des Cartes Géographiques, un globe terrestre d'une taille exceptionnelle et plus de cinquante panneaux peints offrent une vue extraordinaire sur toutes les parties du monde connues au XVIe siècle. Le Quartier de la Mezzanine abrite une précieuse collection de peintures et de sculptures du Moyen Âge et de la Renaissance offerte à la ville de Florence par Charles Loeser.

Sous-sol
Parcours archéologique : Les fouilles du théâtre romain de Florence
Le Palazzo Vecchio repose sur les vestiges du grandiose théâtre de la ville romaine "Florentia", construit au Ier siècle av. J.-C. et agrandi entre le Ier et le IIe siècle après J.-C. La visite permet de retracer, à l'aide d'appareils multimédias, les parties de l'ancien théâtre et les stratifications ultérieures de rues et de bâtiments médiévaux que les fouilles ont mis au jour.

Retas de chaussée
Traces de Florence

Cette section propose un bref récit par images de l'histoire de Florence à travers une sélection d'œuvres d'art importantes des collections municipales qui documentent son identité et son développement urbain du début de la Renaissance à l'époque contemporaine.

Appartements monumentaux

Premier étage

Le Salon des Cinquecento qui s'ouvre sur cet étage est l'environnement le plus emblématique du bâtiment. Construit à la fin du XVe siècle pour accueillir le Grand Conseil face à l'élargissement de l'assemblée législative florentine, devenue avec Cosimo I dé Medici l'un des lieux de représentation les plus somptueux de la fin de la Renaissance, il est encore aujourd'hui le lieu privilégié des cérémonies de la ville. Au même étage, le Studiolo de François Ier était, au contraire, un coffre de merveilles très réservé, accessible uniquement au grand-duc et à ses invités les plus proches. De l'autre côté, le quartier de Léon X est en partie exclu de la visite car il est destiné, depuis 1871, à accueillir les bureaux du maire de Florence.

Mezzanine
Situé le long de l'escalier qui relie les Sale dei Priori au rez-de-chaussée, c'est le quartier qui conserve le plus l'aspect et l'atmosphère du palais médiéval. Depuis 1934, une collection de précieuses œuvres d'art de l'époque médiévale et de la Renaissance, donnée à la municipalité de Florence par le collectionneur américain Charles Loeser, évoque dans ces pièces le mobilier typique des anciennes maisons seigneuriales de la ville.

Deuxième étage
C'est ici que se trouvent la plupart des anciens appartements monumentaux du palais. Le quartier des éléments est dans le corps d'usine construit dans la seconde moitié du XVIe siècle, pour accueillir les invités et les fonctions de gouvernement du Grand-Duché. De l'autre côté se trouve le premier noyau du bâtiment, érigé au début du XIVe siècle comme siège du gouvernement florentin, formé par les Prieurs des Arts et le Gonfalonnier de la Justice. Ceux-ci avaient ici leurs logements privés et leurs environnements communs, puis en partie transformés en appartement de la duchesse Eleonora de Tolède, épouse de Cosme I dé Medici.

Tour et promenade de Ronda
Le châton de Ronda qui longe le périmètre du noyau le plus ancien du bâtiment et l'élégante tour qui s'élève sur le front jusqu'à 95 mètres de haut, servaient à protéger les représentants du gouvernement florentin qui y résidaient contre les attaques extérieures, mais symbolisaient également leur suprématie sur la noblesse de la ville. Le parcours vous permet d'accéder à ces anciennes structures d'observation, pour profiter de vues spectaculaires sur la ville et ses environs.

Torre di Palazzo Vecchio
La tour de Palazzo Vecchio accompagnée de son Chemin de Ronde crénelé, avec ses 95 mètres de hauteur, se dresse au-dessus de la ville, constituant l'un de ses symboles et points de référence uniques. Elle appartient au premier noyau du palais, construit entre 1299 et le début du XIVe siècle, peut-être sur un projet d'Arnolfo di Cambio. A l'intérieur de la Tour, un escalier en pierre de 223 marches mène au dernier niveau d'observation crénelé qui offre une vue spectaculaire sur la ville. Le long du parcours, on trouve une petite cellule, appelée Alberghetto, où Cosimo il Vecchio fut emprisonné en 1433 (avant d'être exilé de Florence, pour un an seulement, pour avoir comploté contre la république) et Girolamo Savonarola en 1498 (avant d'être exécuté comme hérétique sur la Piazza della Signoria). 
Histoire

À la fin du xiiie siècle, la ville de Florence décide de construire un palais, pour montrer sa puissance et garantir une plus grande sécurité aux magistrats de la ville, en cette période de trouble. Celui-ci abritera le Signoria (la « Seigneurie »), c'est-à-dire le gouvernement de la République florentine.

Le bâtiment est attribué à Arnolfo di Cambio, l'architecte du duomo et de l'église Santa Croce. Sa construction a commencé en 1299 et s'achèvera en 1314. Le palais a été érigé sur les ruines du Palazzo dei Fanti et du Palazzo dell'Esecutore di Giustizia. Arnolfo di Cambio s'est appuyé sur la tour antique de la famille Vaccaet de la famille Bizzo dans la structure de la façade. C'est la raison pour laquelle la tour (94 m de hauteur) n'est pas au milieu du bâtiment. Cette tour contient deux petites cellules, dont on voit les petites fenêtres de l'Alberghetto à mi-hauteur et qui servirent de prison à Cosme l'ancien (1433) et Jérôme Savonarole (1498). La tour de guet porte le nom de son concepteur Torre di Arnolfo, c'est un beffroi de style architectural typiquement toscan, crénelé.

L'horloge a été à l'origine construite par Donatello, mais a été remplacée en 1667 par une horloge de Vincenzo Viviani.

Une réplique du David de Michel-Ange se trouve sur la place publique, au-devant du bâtiment, un emplacement stratégique emblématique et symbolique (puissance, et puis touristique, aujourd'hui), ainsi que Hercule et Cacus de Baccio Bandinelli.

Architecture

Tour de guet achevée en 1310, c'est un beffroi à triple rangée de créneaux carrés de type guelfe comportant un chemin de ronde en saillie. Elle est excentrée du plan général du palais car construite sur les ruines de l'ancienne tour gibeline des Foraboschi. Au sommet de la tour se trouve une girouette en forme de lion, copie de l'original exposé au rez-de-chaussée du bâtiment.

Certains châteaux de la Toscane copieront cette tour-beffroi (à une échelle moindre) pour agrémenter leur palais (exemple : castello di Montegufoni près de Montespertoli sur la frazione de Montagnana) et ainsi étaler leur allégeance à la république de Florence.

Blasons de la façade
Sur la façade principale donnant sur la piazza della Signoria, en dessous des arcs de la coursive, sont peints une série de blasons, dont la réalisation remonte à 1353 et qui, à leur manière, offrent un aperçu de la situation politique de la ville au cours du Due et du Trecento (xiiie et xive siècles). La série se répète plusieurs fois et comprend, à plusieurs reprises et dans le désordre, les blasons suivants, présentés ici par ordre chronologique.
  • Tout d'abord, l'emblème historique de la ville, le champ vermeil au lys blanc. Le champ (fond) reprend la couleur des étendards de Rome, laquelle joue, dans les mythes de fondation, le rôle de cité-mère pour nombre de communes italiennes (Pérouse, Aquilée, Pise, etc.). À partir du xiiie siècle, l'historiographie communale insiste sur cette filiation et fait de Florence la figliuola e fattura di Roma, la « fille et créature de Rome ». Au champ vermeil est joint le lys, logiquement choisi comme symbole de la Florentia romaine, qui doit son nom, selon ces mêmes mythes, au héros éponymes Fiorino, général de César en lutte contre la sédition de Catalina.
  • Vient ensuite le deuxième blason de la ville, parti de blanc et vermeil. Il symbolise la population florentine après la destruction de l'ennemi séculaire, Fiesole. La lutte entre les deux cités voisines est l'un des faits importants des premiers siècles de l'histoire médiévale florentine, jusqu'à la défaite définitive de Fiesole en 1125, lorsque la cité est vaincue et détruite par les Florentins. La population fésulane est alors contrainte d'abandonner les collines et de rejoindre les faubourgs de Florence. Un emblème est alors choisi pour représenter cette double constitution : le blanc, couleur que Fiesole avait reçu de Catalina, et le rouge, couleur de Rome mais surtout de César. C'est aussi l'emblème qui sera choisi en 1250 par le primo Popolo, le gouvernement mis en place les guelfes après que Frédéric d'Antioche, fils de Frédéric II, fut chassé par les guelfes, permettant la mise en place d'un gouvernement formé par les représentants du peuple et des corporations de marchands.
  • Le champ blanc au lys vermeil, aujourd'hui symbole de la ville, est le blason de la Parte Guelfa, le parti guelfe, exilé par les Gibelins (partisans de l'empereur) après la bataille de Montaperti en 1260, et qui en 1266 reprend le pouvoir après la victoire du nouveau souverain de Sicile Charles d'Anjou contre les troupes du fils et successeur de Frédéric II, Manfred. Le blason reprend en en inversant les couleurs celui de la cité qui, entretemps et avec le gouvernement des Gibelins, était de fait devenu celui de la Parte Ghibelina.
Le giglio
symbole de Florence
  • En 1289 est instauré le secondo popolo lorsque les corporations (les Arti) reprennent le contrôle des organes de gouvernement, avant d'émettre une série de mesures anti-magnats (les Ordonnances de justice de 1293) qui ont pour effet de chasser de la cité un certain nombre de familles nobles, jugées trop turbulentes. Le blason adopté reprend encore une fois les couleurs traditionnelles de la cité, le champ blanc à la croix vermeil, un blason par ailleurs adopté par un nombre important de cité italiennes (Bologne ou Milan, mais aussi Gênes).
  • Enfin, le blason de la seigneurie, au champ azur portant l'inscription libertas, reprend l'un des leitmotivs de la politique des communes italiennes, en guerre constante pour assurer leur indépendance et leur liberté.
  • Après ces cinq blasons, symboles de l'histoire et des différentes étapes politiques de la cité viennent ceux des puissances amies. Tout d'abord les clefs d'or sur champ rouge (3), emblème de la papauté, à laquelle Florence, principale commune guelfe du centre-nord italien, a juré fidélité. Entre la seconde moitié du xiiie et le début du  xive siècle, Florence joue en effet le rôle de principale alliée de l’Église et surtout, grâce à son commerce florissant et sa finance solide, de banquier du pape (par l'intermédiaire de compagnies telles que celles des Peruzzi, des Bardi ou des Buonaccorsi). Le départ des papes pour Avignon et le changement d'orientation politique sous la domination des papes français bouleversent l'équilibre au sein du parti guelfe italien, mais les relations entre Florence et la papauté restent une constante de l'époque, au moins jusqu'au dernier quart du Trecento et la guerre des huit saints.
  • L'aigle rouge agriffant un serpent sur champ blanc est le symbole de l'alliance guelfe. D'une manière générale, les blasons des cités guelfes sont caractérisés par l'usage des couleurs blanche et rouge (Pise, Pérouse, etc.), tandis que pour les cités gibelines prévalent davantage le blanc et le noir (Sienne, Arezzo, etc.).
  • Le huitième blason est celui de la maison d'Anjou, branche cadette de la maison de France (champ azur semé de lys au lambel rouge) qui, sous Charles Ier et avec l'appui du pape, s'empare du trône de Sicile et devient le garant de l'ordre guelfe en Italie (avant d'être chassé de l'île et de s'installer à Naples, partie continentale du royaume de Sicile). Les difficultés rencontrées par Florence au début du xive siècle face au renouveau de la menace gibeline (descente et siège de l'empereur Henri VII puis guerres contre Castruccio, seigneur de Lucques) les poussent à s'en remettre à la protection des Angevins, en leur offrant temporairement le titre de seigneur de la cité (d'abord au roi Robert puis à son fils, le duc Charles de Calabre).
  • Enfin, le dernier blason est celui de Louis Ier de Hongrie, issu d'une branche parallèle des Angevins de Naples et candidat au trône napolitain après l'assassinat de son jeune frère André par la reine Jeanne, petite-fille du roi Robert, en 1345. La rage et l'obstination qui poussent Louis à se faire justice et à venger l'honneur son frère bouleverse le cadre politique italien, contraignant même la reine Jeanne à fuir temporairement. En 1347, devant l'avancée des troupes hongroises, Florence décide d'agir de manière pragmatique et, sans trahir l'alliance séculaire avec la maison d'Anjou (à laquelle Louis appartient finalement), décide de se ranger de son côté.
Corps du palais
Le corps du palais est massif et ses façades sont percées de baies géminées qui en atténuent l'aspect austère. Les consoles d'encorbellement affichent les céramiques des armes et des possessions obtenues militairement ou politiquement.
La cour d'entrée (première cour ou cour de Michelozzo)

La première cour, à laquelle on accède par la porte principale depuis la Piazza della Signoria, fut projetée en 1453 par Michelozzo. En 1565, à l'occasion des noces de François Ier de Médicis, fils de Cosme Ier, et Jeanne d'Autriche, sœur de l'empereur Maximilien II, la cour fut transformée et ornée dans un style maniériste exubérant sur un projet de Giorgio Vasari.

Sur les tympans, tout autour de la cour, sont reproduites les enseignes des églises et des congrégations des membres et des métiers de la ville, tandis que dans les registres inférieurs sont peintes, en honneur de Jeanne d'Autriche, des vues des villes de l'Empire des Habsbourg. Les voûtes sont enrichies de décorations grotesques.

Au centre, à la place de l'ancien puits, Battista del Tadda et de Raffaello di Domenico di Poloérigèrent une fontaine en porphyre, sur laquelle fut placée la plus ancienne statue en bronze de L'Enfant au dauphin d'Andrea del Verrocchio (1476).

Dans la niche devant la fontaine se trouve Sansone e il Filisteo de Pierino da Vinci : les colonnes sont richement décorées de cannelures alternées de parties en stuc doré. Il s'agit d'une copie de la statue originale (déplacée au second étage sur la terrasse de Giunone).

Sur le côté de la cour, une porte mène à l'ancienne Salle d'armes : celle-ci, utilisée un temps comme dépôt d'armes et de munitions, sert aujourd'hui pour des expositions temporaires ou des manifestations diverses.

En janvier 2021, le groupe de luxe Kering annonce le financement de la rénovation de la cour de Michelozzo.

La deuxième cour

La seconde cour, connue sous le nom de Cortile della Dogana (cour de la Douane), a des piliers massifs construits en 1494 par Il Cronaca pour soutenir le Salone dei Cinquecento au second étage ; c'est dans cette pièce que se réunissaient les uffici della dogana(officiers de la Douane) qu'on trouvait depuis le temps de Léopold II de Toscane.

La douane florentine prenait en dépôt les marchandises provenant de l'extérieur du Grand-Duché, dans l'attente de l'enlèvement par le destinataire qui les enlevait moyennant le paiement d'une taxe. Après la crue de l'Arno du 3 novembre 1844, les marchandises ayant été gravement endommagées, on déplaça ce bureau dans le Casino di San Marco via Cavour, où étaient placés les bureaux de la cour d'appel.

Aujourd'hui s'y trouvent la billetterie du musée et la boutique.

La troisième cour
La troisième cour, le Cortile nuovo, fut aménagée par Bartolomeo Ammannati et Bernardo Buontalenti en conclusion de l'agrandissement via dei Gondi et via dei Leoni qui permet d'accéder aux bureaux communaux et aux escaliers qui mènent aux bureaux du Sindaco et du gouvernement.
Premier étage
Salle des Dugento

Depuis 2022, le palais accueille la sculpture Alegoria de la Paz d'Antonio Canova. Cette œuvre s'inspire d'une statue en marbre conservée au Musée Khanenko de Kyïv. Elle a été placée à l'abri dans le contexte de l'Invasion de l'Ukraine par la Russie de 20223.

Salle des Cinq-Cents (Salone dei Cinquecento)
Salle des Cinq-Cents.

Projeté et construit entre 1495 et 1496 par Simone del Pollaiolo, il comporte sur les murs est et ouest les fresques de Vasari représentant des victoires de Florence sur Sienne et sur Pise.

  • La presa di Siena,
  • La conquista di Porto Ercole,
  • La vittoria di Cosimo I a Marciano in Val di Chiana,
  • La sconfitta dei pisani alla torre di San Vincenzo,
  • Massimiliano d'Austria tenta la conquista di Livorno,
  • Pisa attaccata dalle truppe fiorentine

Le plafond à caissons est composé de 39 panneaux peints par Vasari et son atelier. Ils représentent les Importanti episodi della vita di Cosimo I (les importants épisodes de la vie de Cosme Ier), des quartiers de la ville et la ville elle-même, avec au centre l'apothéose représentant : Scena di glorificazione come Gran Duca di Firenze e di Toscana (Scène de glorification du grand-duc de Florence et de Toscane).

Au nord de la salle, éclairée par de grandes fenêtres, est aménagé le passage appelé l'Udienza : il fut construit par Baccio Bandinelli pour recevoir les citoyens et les ambassadeurs; il est décoré de fresques représentant des événements historiques tels que la venue du pape Boniface VIII reçu par les ambassadeurs et qui prononça la célèbre phrase « Voi fiorentini siete la quintessence. »

Cabinet de travail de François Ier de Médicis (Le Studiolo)
Article détaillé : Studiolo de François Ier.
Le cabinet de travail que François Ier de Médicis se réservait dans les appartements du Palazzo Vecchio, une pièce qui communique avec le Salon des Cinq-Cents, entièrement couverte de boiseries décorées de peintures.
Appartements monumentaux de Léon X (Quartieri monumentali)

Ce sont les autres chambres du premier étage, résidence des Priori et Quartieri de Léon X, qui ont été longtemps utilisées comme les salles de représentation du Sindaco. Elles sont maintenant accessibles aux visiteurs (salle Léon-X et salle Clément-VII), y compris l'ex-bureau du Sindaco.

On y trouve peinte à fresque la généalogie de la famille Médicis, l'œuvre de George Vasari, de Giovanni Stradano et de Marco da Faenza.

Dans la scène de l'Entrée triomphale de Léon X sur la Piazza della Signoria, on voit la place avant la construction des Offices, avec l'église de San Pier Scheraggio et la Loggia dei Lanzi sans les sculptures.

Sur la peinture de la Battaglia de San Leo, gagnée par Lorenzo Duca d'Urbino pour le pape, on aperçoit dans le fond la forteresse de San Leo, célèbre pour avoir été le lieu de captivité de Cagliostro.

Salle de Clément VII

Cette salle, voulue par Cosme de Médicis, fait partie de l'ensemble servant aux célébrations de la maison Médicis. Elle est dédiée au pape Clément VII, le second pape médicéen après Léon X

Elle a été décorée de 1556 à 1562 sous la direction de Giorgio Vasari, qui a peint plusieurs des scènes avec, entre autres artistes, Giovanni Stradano, sur le plafond et les murs et avec qui il signera le siège de Florence (1558).

Le cycle de peintures célèbre Clément VII dans son rôle diplomatique de l'époque, entouré de Charles Quint ou de François Ier et d'autres hauts personnages de la maison des Médicis comme le duc Alexandre de Médicis et le cardinal Hippolyte de Médicis.

Le pavement d'origine, en terracotta (terre cuite) blanche et rouge, provient de l'atelier de Santi Buglioni, avec des parties en symétrie avec celles du plafond.

À l'époque de Ubaldino Peruzzi, la salle fut celle du sindaco dont on peut apercevoir le mobilier dans le parcours aujourd'hui muséal. Elle est toujours utilisée dans les réceptions officielles.

Salle Rouge (Sala Rossa)

Après l’unification de l’Italie, quand en 1865 Florence fut capitale du royaume (de 1865 à 1870), le complexe du Palazzio Vecchio subit de nombreux ajustements. C’est à l’occasion de ces transformations qu’est née la salle dite Rossa, située au premier étage du palais. Elle fut réalisée par l’architecte Giuseppe Martelli quand il restructura et meubla un espace destiné à la résidence du gouverneur de la Toscane, le baron Bettino Ricasoli, nommé par le roi Emmanuel II après le plébiscite de 1860.

Le grand espace carré est complètement habillé par un papier damasquinée rouge avec trois des grands murs décorés de tapisseries appartenant à la série Histoire d’Esther, tissée à la manufacture française des Gobelins.

Les tapisseries exposées dans cette salle, tissées entre 1768 et 1789, avaient rejoint Florence en 1814, apportées par Ferdinand III de Lorraine.

Elles furent citées pour la première fois le 10 septembre 1816 dans le « mobilier venu de Würzburg » et avaient appartenu au patrimoine du Prince-Archevêque de Salzbourg Girolamo Francesco di Colloredo Waldsee dont les armes, un chapeau de cardinal, sont tissées au centre de la bordure supérieure de deux des tentures exposées, à côté de l’aigle impérial bicéphale.

Dans la salle, on peut admirer :

  • Le Couronnement d’Esther (Audran, 1774, « fecit eam regnare »), qui illustre l’instant où Assuérus couronne Esther reine, après l’avoir choisie parmi toutes les « jeunes vierges de grande beauté » enlevées dans la citadelle de Suse selon son bon vouloir. Sur un fond baroque, parmi des personnages et de riches détails figuratifs, on assiste au couronnement d’Esther ; le roi, debout sur une estrade recouverte d’un riche tapis, pose la couronne royale sur la tête de la reine, vêtue de blanc, se tenant en face de lui sur une marche inférieure. À côté, des courtisans, des musiciens et des soldats disposés le long de la directrice oblique qui s’échappe en profondeur, isolant au centre les deux protagonistes, amplifiant la perspective fuyante de la composition, qui se termine par une arcade de fond qui s’ouvre sur le paysage.
  • Un second panneau illustre L’Outrage de Mardochée (Audran, 1771, « solus Mardochaeus non flectebat gen », chapitre III) et se réfère au comportement du pieux Hébreu, oncle et tuteur d’Esther, qui fut seul à ne pas s’incliner au passage du puissant ministre Aman, suscitant par là sa colère ; en fait, le comportement de Mardochée est justifié par sa foi profonde qui lui imposait de ne s’incliner que devant Dieu.
  • Le troisième panneau, La Toilette d’Esther (« circumadata est gloria sua », chapitre V, tissé par Cosette en 1780) présente au contraire un blason central avec trois lys de France, et est une des deux tapisseries acquises par l’archevêque en complément de la série dont il a hérité (qui cependant est incomplète car il manque un sujet). Ici Esther, après avoir jeûné et prié pendant plusieurs jours, se prépare à revêtir ses plus beaux habits, aidée par ses servantes, pour affronter l’instant difficile où elle se présentera devant le roi pour demander grâce pour son peuple. Le décor du palais royal dans lequel Esther est préparée par les servantes est particulièrement somptueux. Les courtisanes sont richement habillées, tandis qu’Esther, par contraste, dans une attitude chaste et vertueuse, porte la main à la poitrine, rehaussée seulement par la blancheur de ses vêtements et la lumière qui la baigne. Le thème de la toilette se transforme ainsi en une métaphore de la moralité. L’architecture des arcades et colonnes qui décorent la scène est particulièrement détaillée et soignée.
  • Les trois autres tapisseries appartenant au groupe Colloredo-Lorena, non exposées dans la salle, sont conservées dans les dépôts du palais Pitti. La ville de Florence, toujours dans les collections du palais Pitti, conserve également la troisième édition complète de la série d’Esther, ayant appartenu aux Farnèse de Parme, qui présente au centre de la bordure supérieure, dessinée par Pierre Josse Pierrot, le blason orné de lys de la famille.
  • Complétant le mobilier de la pièce, un grand lustre « vénitien » pendant du plafond à fausse voûte en croix décoré de stuc gris et d’or (décoration que l’on retrouve sur les soubassements). Deux grands lustres à bougeoirs, une cheminée baroque en marbre, une console baroque avec deux chandeliers multibranches et un beau miroir rococo posé sur une console de la même époque complètent le plaisant décor.

Très probablement, vu la présence d’une petite salle de bains taillée dans l’épaisseur du mur maître sur un des côtés de la pièce, la salle dite « Rossa » fut utilisée comme chambre à coucher du baron Ricasoli.

Actuellement la Sala Rossa est dédiée, par la municipalité, aux célébrations de mariages civils.

Deuxième étage
Salle des Lys (Sala dei Gigli)
Un contrat établi le 5 octobre 1482 confiait à Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio et le Pérugin la décoration de la salle. Seul Ghirlandaio accomplit la tâche qui lui revenait. Il peignit sur le mur ouest les fresques représentant Saint Zenobe et deux diacres (au centre), Brutus, Mucius Scaevola et Camillus (à gauche) et Decius, Scipion et Cicéron (à droite), reliées entre elles par une architecture en trompe-l'œil. En 1490, Bernardo di Stefano Rosselli orna les autres murs de lys d’or sur fond d’azur. Les lys symbolisaient l‘alliance traditionnelle entre la France et Florence, et tout particulièrement avec les Médicis. En mai 1465, Louis XI avait octroyé à Pierre de Médicis le privilège de faire figurer trois fleurs de lys sur le blason des Médicis.

Chancellerie (Vecchia Cancelleria)

Appartement des Éléments (Appartamenti degli Elementi) et les salles attenantes et la terrasse :

  • Terrasse de Saturne (Terrazza di Saturno)
  • Salle d'Hercule (Sala di Ercole)
  • Salle de Jupiter (Sala di Giove)
  • Salle de Cibèle (Sala di Cibele)
  • Salle de Cérès (Sala di Cerere)
  • Salle verte (Sala Verde)
  • Salle des Sabines (Sala delle Sabine)
  • Salle à manger (Sala da Pranzo)
  • Salle de Pénélope (Sala di Penelope)

Salle d'Audience ( Sala dell'Udienza)

Chapelle de la Seigneurie (Cappella della Signoria) ou chapelle des prieurs

Cette chapelle est dédiée à saint Bernard, dont elle abrite une relique.
Appartement d'Éléonore de Tolède (Camera Privata di Eleonora)
  • Fresques au plafond d'Angelo Bronzino dans la chapelle.
  • Départ depuis la chambre verte, du Corridor de Vasari.

Salle de Gualdrara

Salle des Cartes géographiques - Stanza del Guardarobe ou Sala delle mappe geografiche

Cette salle doit son nom aux cartes du xvie siècle peintes à l'huile sur les 53 portes des armoires par le frère dominicain Ignazio Danti ; ces cartes, dont le relevé est relativement exact, permettent de se faire une idée des connaissances géographiques de l'époque.

À remarquer : le départ du corridor de Vasari, visible d'une des fenêtres.

Le Studio

Heures d'ouverture   Fermeture suppl
 

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Musée   09:00 - 19:00 09:00 - 14:00 09:00 - 19:00    
Tour d'Arnolfo   09:00 - 17:00 09:00 - 14:00 09:00 - 17:00    
Veuillez arriver 15' avant la visite. En cas de pluie, la tour sera fermée au public ; il sera possible d'accéder au Walking médiéval.
Prix Entrée gratuite Paiement - Cartes acceptées
 
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Description

 

Type Domaine Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Profondeur Volume

Inclinaison
Pente

Poids

canon Histoire

km

km m km2 km moyenne : m
maximale : m
km3  
Type Culte Diocèse Style Année de
contruction
Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Volume

Inclinaison
Pente

Poids

église
cagthédrale
catholique   roman
gothique
baroque
 

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Situation - Région Pays GPS / Lat - Long Altitude  
 

 

00° 00' 00" N - 00° 00' 00" E m  
Adresse web Mail Tél / Mobile  
 

 

     
Description
Destination actuelle  
Propriétaire actuel  
Propriétaire  
Exploitant  
Opérateur  
   
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Destination initiale  
Propirétaire initial  
   
Première mention  
Date de fondation  
Date de construction  
Date d'ouverture mise en service  
   
Rénovations - reconstruction  
Date de fermeture  
Type  
Style architectural  
Auteur du projet  
Architecte  
Ingénieur  
Artiste  
Statut patrimonial
Unesco N° :
date :
Classement
  Patrimoine national  
     
Aéroport
Code  
   
Opérateur  
Propriétaire  
Branche  
   
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Architecte  
Style  
Construction  
Mise en service  
Reconstruction  
Gare
Ligne  
Code  
   
Opérateur  
Propriétaire  
Branche  
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Architecte  
Style  
Construction  
Mise en service  
Reconstruction  
Station de métro
Ligne  
Code  
   
Opérateur  
Propriétaire  
Branche  
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Architecte  
Style  
Construction  
Mise en service  
Reconstruction  
   
Lieu  
Type d'excursion  
Lieu RV  
Heure RV  
Distance  
Durée  
A prévoir  
Nbre personnes  
Age  
Prix 00 ₽
Visite
Visible
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