Métro de Saint-Pétersbourg

ГУП «Петербургский метрополитен»

       

La meilleure façon de se déplacer dans la ville est d’utiliser le métro, car il s’agit du moyen de transport le plus rapide. Même si le métro de Saint-Pétersbourg mais pas aussi spectaculaire que métro de Moscou, certaines de ses stations sont d’authentiques œuvres d’art qui valent la peine d’être visitées: Ploshchad Vosstaniya, Tekhnologichesky Institut, Baltiyskaya, Narvskaya, Kirosky Zavod ou Avtovo (voir la photo ci-dessous).

Le métro de Saint-Pétersbourg est le plus profond du monde, le second plus long de Russie (après le métro de Moscou) et dispose de cinq lignes (avec 67 stations). Chacune de ses lignes possèdent un nom, même si on les appelle généralement par leur couleur (la ligne rouge, la ligne bleue, etc.).

La carte Podorozhnik est quasi indispensable
La ville est desservie par un réseau de métro entièrement souterrain inauguré en 1955. En raison de la nature marécageuse du terrain, il a été nécessaire de creuser le tunnel dans la couche de granit située à grande profondeur : c'est le métro le plus profond du monde puisqu'il descend jusqu'à 90 mètres de profondeur. Il compte actuellement cinq lignes dont les 67 stations s'étendent sur 113,5 kmde réseau (distance moyenne entre les stations 1 800 mètres) et transporte quotidiennement plus de 3,43 millions de passagers. Les plus anciennes stations du réseau sont décorées de manière somptueuse (marbre, œuvres d'art, lustres), en particulier les stations Avtovo et Narvskaïa. Ces deux stations font partie la ligne Kirovsko-Vyborgskaïa (Кировско-Выборгская) qui présente de nombreuses œuvres artistiques, dont des sculptures, des vitraux et des peintures murales. Ces deux stations sont classées dans les 100 plus impressionnantes stations de métro du monde.
Bus, trolleybus et tramway
Étant donné que le métro de Saint-Pétersbourg ne va pas partout et que son réseau de stations n’est pas très dense, il faudra combiner l’usage de bus, du trolleybus ou de tramway.

Lignes

Logo Nom   Construction Longueur Nbre stations  
Kirovsko-Vyborgskaïa Кировско-Выборгская 1955 30,1 km 19
Moskovsko-Petrogradskaïa Московско-Петроградская 1961 29,6 km 18
Nevsko-Vassileostrovskaïa Невско-Василеостровская 1967 22,5 km 10
Pravoberejnaïa Правобережная 1985 11,2 8
Frounzensko-Primorskaïa Фрунзенско-Приморская 2008 20,1 12
   Krasnoselsko-Kalininskaya Line

projets

     
  Admiralteysko-Oktinskaya Line      
  Saint Petersburg Koltsevaya Line      
  Total     113,5 km 67  
Carte interactive online
 
Visite du métro
Pushkinskaya/Zvenigoroskaya (L1 et L5)

Le prix du billet est de 45 roubles. Le métro de Saint-Pétersbourg utilise encore un système de tokens (pièce de monnaie), lesquels peuvent être achetés aux guichets du métro dans chaque station. La façon la plus facile de se procurer un token est d’aller au guichet, de payer en liquide (si tu possèdes la somme exacte, c’est encore mieux) et utiliser les doigts de la main pour dire au vendeur le nombre de tokens que tu veux acheter. En théorie, tu dois acheter les tokens de façon séparée si tu es chargé avec des bagages, mais c’est une règle que personne ne respecte. Tu peux également acheter des tokens aux machines automatiques.

Si le métro de Moscou est mondialement connu, celui de Saint-Pétersbourg apparaît moins souvent. Moins monumental, forcément, il est aussi moins étendu : seulement cinq lignes. Préparez-vous à marcher au moins quinze minutes entre deux stations… Lorsque j’ai montré le plan du métro parisien à une fille de mon hôtel, elle n’en a pas cru ses yeux et a été complètement soufflée par la densité du réseau.
Le réseau fonctionne avec des jetons (35 roubles, soit 50 centimes d’euros) que l’on glisse dans une fente au moment de passer des tourniquets. Y’a des gens qui surveillent, donc impossible de frauder (d’ailleurs, je digresse, mais vu que la RATP vient de dévoiler un méga plan de lutte contre la fraude, avec des dragons et tout, ne serait-il pas plus simple de poster les contrôleurs AVANT les tourniquets pour dissuader les fraudeurs, plutôt que de les verbaliser une fois passé et ne jamais récupérer les sous ?).


Dans chaque station, on se retrouve ensuite à descendre d’interminables escalators.
La première hypothèse qui vient à l’esprit pour expliquer cette profondeur (80 mètres en moyenne) est que le métro peut servir d’abri anti-aérien – certaines stations du centre sont équipées de portes anti-déflagrations et de purificateurs d’air.


Mais n’oublions pas que la ville a été construite sur des marécages, ce qui explique aussi pourquoi il a fallu descendre si profond. La géologie du sol est d’ailleurs la raison pour laquelle le métro a été construit si tard : alors qu’on en parlait déjà en 1820 (!), les premiers plans ont été dressés à l’aube de la seconde guerre mondiale, et il a fallu attendre 1955 pour l’ouverture de la première station.
La plupart des stations sont spacieuses, mais toutes n’ont pas un caractère monumental. Les plus belles se trouvent sur la ligne 1, construite dans les années 1950.

   
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