Cappella Sixtina - Chapelle Sixtine

Italie - Rome - Vatican Chapelle - Fresques      
Incontournable s’il en est, la chapelle Sixtine est l’un des espaces les plus visités des musées du Vatican. Comment parler, comment décrire cette chapelle ? La regarder et essayer de la décrypter semble être la meilleure des façons. Même si le temps de visite est limité, prenez le temps d’admirer son architecture et, surtout, son incroyable voûte. La chapelle se présente comme un très grand rectangle (40 m sur 13 m), avec une voûte très haute (21 m) et sans ornements architecturaux, ni choeur, ni chapelles latérales, ni transept. Rien ne distrait donc l’oeil de la décoration picturale mondialement connue. Construite sur ordre de Sixte IV, de 1475 à 1481, la chapelle faisait corps avec le système défensif du palais. C’est pourquoi ses douze fenêtres sont si petites et très haut placées. La décoration de la chapelle fut exécutée en trois temps : le cycle de Sixte IV sur les parois latérales, la voûte commandée par Jules II à Michel-Ange et le fameux Jugement dernier du même Michel-Ange, voulu par Paul III.
  • La vie de Moïse et la vie du Christ. Elles recouvrent les parois latérales. Le schéma décoratif d’origine comportait une série de cadres peints à fresque, placés à mi-hauteur pour être visibles et déroulant sur la face sud l’histoire de Moïse, figure centrale de l’Ancien Testament et annonciateur de l’alliance entre Dieu et les Hommes ; sur la face nord, le cycle du Christ qui réalise cette alliance. Au-dessus, entre les fenêtres, les portraits des premiers papes. Une partie de ces oeuvres a disparu pour faire place au Jugement dernier. Sixte IV fit appel aux plus grands artistes de son temps. L’oeuvre de Michel-Ange est tellement impressionnante que l’on est tenté d’ignorer le reste, et ce serait dommage. Il faut voir en particulier dans le cycle de Moïse : le premier cadre en partant du Jugement dernier, auquel ont travaillé le Pérugin, Rosselli, Ghirlandaio et Rosselli (Voyage en Égypte), le deuxième et le cinquième de Botticelli (Jeunesse de Moïse et Punition de Coré, Dathan et Abiron) ; dans le cycle du Christ, le premier tableau du Pinturicchio et du Pérugin (Baptême du Christ), le deuxième de Botticelli (Guérison du lépreux et Tentation du Christ), le troisième de Ghirlandaio (Vocation de Pierre et André) et le cinquième du Pérugin (Le Christ remettant les clés à saint Pierre). Les tableaux qui ne sont pas cités sont de Cosimo Roselli.
  • La voûte. Elle a été réalisée par Michel-Ange entre 1508 et 1512. Le pape Jules II, réputé pour son autoritarisme, laissa toutefois Michel-Ange libre de traiter cet espace selon son inspiration. Les six fenêtres latérales déterminent sur la voûte neuf espaces consacrés à l’histoire de la création du monde. On reconnaîtra, en partant du choeur, c’est-à-dire du mur où se trouve le Jugement dernier : La Séparation de la lumière des ténèbres, La Création du soleil et de la terre, La Création des plantes, La Création de l’homme, qui est le tableau le plus connu de l’ensemble, La Création de la femme, Le Péché originel, Le Bannissement du Paradis, Le Sacrifice de Noé, Le Déluge, L’Ivresse de Noé. Entre chaque scène, Michel-Ange a peint des hommes nus, les célèbres Ignudi, qui sont, bien sûr, un hommage à la création, mais aussi une expression quasi sculpturale qui nous dit peut-être le regret de l’artiste de ne plus pratiquer son art préféré. Les quatre voûtes d’angle sont consacrées à quatre épisodes de la Bible : Judith et Holopherne, David et Goliath, Le Supplice d’Aman et Le Serpent d’airain. Enfin, entre les fenêtres, sont représentés les prophètes Jérémie, Ezechiel, Joël, Zacharie, Isaïe, Daniel et Jonas. Et, entre les prophètes, des personnages féminins : les Sibylles. Ces personnages, qui existaient dans les religions païennes et qui étaient supposés émettre à leur insu les messages des divinités, ont été récupérés dans la religion chrétienne comme des sortes d’auxiliaires prophétiques. Tout un décor architectural en trompe l’oeil sépare ces différents éléments. L’ensemble a été restauré et nettoyé, il y a quelques années, ce qui a rendu aux couleurs une fraîcheur oubliée. Quelques nostalgiques s’en plaignent.
  • Le Jugement dernier. Le monde a changé, et Michel-Ange aussi. Il travaille au Jugement dernier entre 1534 et 1544 et le termine à 69 ans. Mais la Réforme a fait aussi éclater la chrétienté, et Rome a été mise à sac en 1527. Les papes portent la barbe en signe de pénitence, la Contre-Réforme est en marche. Paul III décide de frapper les imaginations par une évocation du péché et du salut. Michel-Ange lui-même est un être tourmenté. Ses poèmes de l’époque, car ce fut un grand poète de son temps, expriment à merveille ce sentiment douloureux. OEuvre violente, le Jugement dernier fit scandale. On en parla comme du Dies Irae de l’Église contre-réformiste. Elle choqua par la nudité des personnages au point que, plus tard, Paul IV en fit recouvrir certaines parties par Daniele da Volterra, qui y gagna le surnom de Braghettone, ce qui se traduit sans peine. On dit aussi que Michel-Ange y peignit son ennemi personnel, le maître des cérémonies du pape, Biagio da Cesena, parmi les damnés, en Midas, avec des oreilles d’âne (en bas à droite, enserré par un serpent). Ces anecdotes ont peu d’intérêt face à l’oeuvre, laquelle vient d’être nettoyée, restaurée et libérée des rajouts pudibonds. Rappelons, s’il le faut, que les photos sont bien sûr interdites. La grande fréquentation de la chapelle atténue un peu son côté magique, certes, mais l’endroit est toujours impressionnant de beauté.
 
 
Voûte Histoires du Christ Derniers épisodes des
cycles du Christ et de Moïse
  Paroi Nord Parois d'Entrée
     
  Histoires de Moïse  
  Paroi Sud  
   
 
 
 
 
Fresques

Les fresques que nous contemplons ici nous introduisent dans le monde de la Révélation, nous parlant ici et là des vérités de notre foi. Le génie humain y a puisé son inspiration pour les revêtir de formes d’une beauté incomparable. Par ces mots prononcés durant l’Homélie de la Messe célébrée le 8 avril 1994, à la fin des travaux de restauration du Jugement Dernier, le pape Jean-Paul II a souligné la sacralité du lieu où les fresques, telles les images d’un livre, rendent plus compréhensibles les vérités exprimées dans les Saintes Ecritures.

La Chapelle Sixtine prend son nom du pape Sixte IV della Rovere (pape de 1471 à 1484) qui fit restaurer l’ancienne Cappella Magna entre 1477 et 1480. La décoration des parois remonte au XVe siècle et comprend : les tentures en trompe l’œil, les Histoires de Moïse (parois sud - entrée) et du Christ (parois nord - entrée) et les portraits des papes (parois nord - sud - entrée). Sa réalisation fut confiée au départ à une équipe de peintres tels que Pietro Perugino, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Cosimo Rosselli, soutenus par leurs ateliers respectifs et par leurs plus proches collaborateurs dont Biagio di Antonio, Bartolomeo della Gatta et Luca Signorelli. Pier Matteo d’Amelia a peint un ciel étoilé sur la voûte. Les fresques furent réalisées de 1481 à 1482. De même que les œuvres en marbre suivantes : la balustrade, la cantoria (où les chanteurs prenaient place) et l’emblème pontifical au-dessus de la porte d’entrée. Le 15 août 1483 Sixte IV consacra la nouvelle chapelle et la dédia à Notre-Dame de l’Assomption. Jules II della Rovere (pape de 1503 à 1513), neveu de Sixte IV, décida de modifier en partie la décoration. En 1508, il confia les travaux à Michel-Ange Buonarroti qui exécuta la voûte et les lunettes en haut des murs. Les travaux furent terminés en octobre 1512 et Jules II inaugura la Chapelle Sixtine le jour de la Toussaint (le 1er novembre) par une messe solennelle. Les neuf scènes centrales représentent des épisodes de la Genèse, de la Création à la Chute de l’homme, avec le Déluge et la renaissance de l’humanité par la famille de Noé.

Voûte

C’est probablement à cause des graves problèmes de nature statique de la Chapelle Sixtine que le pape Jules II décida de refaire entièrement la décoration de la voûte, dès les premières années de son pontificat (1503-1513). Ces problèmes furent causés par les creusements effectués au nord et au sud de l’édifice, pour la construction de la Tour Borgia et de la nouvelle Basilique Saint-Pierre. En mai 1504, une longue fissure s’ouvrit dans la voûte et Bramante, alors architecte du palais, fut chargé d’y remédier. Il fit installer des chaînes dans la pièce située au-dessus de la chapelle. Toutefois, les dégâts étaient si importants que le pape demanda à Michel-Ange de refaire la décoration. Le 8 mai 1508, l’artiste signait le contrat prévoyant la réalisation des douze apôtres dans les pendentifs et des motifs ornementaux dans les parties restantes. Par la suite, sur requête de Michel-Ange lui-même qui jugeait ce projet trop « pauvre », le pape laissait à l’artiste entière liberté sur le sujet. Très vraisemblablement, le peintre a pu compter sur la collaboration de théologiens de la cour papale. Michel-Ange a réalisé, au sein d’une puissante structure, neuf histoires centrales représentant des épisodes de la Genèse, avec sur les bords, des Nus soutenant des médaillons illustrant des scènes tirées du Livre des Rois. A la base de la structure architectonique, douze Voyants, entre Prophètes et Sibylles, siègent sur des trônes monumentaux, au-dessus des Ancêtres du Christ, représentés dans les voussures et les lunettes (paroi nord, paroi sud, paroi d'entrée). Enfin, dans les pendentifs des quatre coins, l’artiste a peint quelques épisodes du salut miraculeux du peuple d’Israël. En août 1510, Michel-Ange avait terminé la première moitié de la voûte, du mur d’entrée jusqu’à la Création d’Eve. Les travaux furent probablement conclus avant le 31 octobre 1512 car le 1er novembre le pape célébra la messe dans la chapelle.

Jugement dernier

Devant le Jugement Dernier, en admirant d’un côté les corps glorifiés et de l’autre ceux soumis à la condamnation éternelle, nous sommes éblouis de splendeur et d’épouvante, mais nous comprenons aussi que cette vision tout entière est profondément pénétrée d’une seule et même lumière et logique artistique : la lumière et la logique de la foi que l’Eglise proclame en confessant : Je crois en un seul Dieu... créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles (cf. Homélie prononcée par le Saint-Père Jean-Paul II le 8 avril 1994).

Cette superbe composition, réalisée par Michel-Ange entre 1536 et 1541, est centrée sur la personne dominante du Christ, représenté juste avant que ne soit prononcé le Jugement Dernier (Matthieu 25,31-46). Son geste à la fois impérieux et calme semble attirer l’attention tout en apaisant l’agitation ambiante : il crée un mouvement rotatoire, ample et lent, qui entraîne tous les personnages présents. Seuls les groupes d’anges qui volent en portant les symboles de la Passion, dans les lunettes du haut (à gauche la Croix, les clous et la couronne d’épines ; à droite la colonne de la Flagellation, l’échelle et la branche portant l’éponge imbibée de vinaigre) sont exclus de ce mouvement. La Vierge est à côté du Christ, elle penche la tête en signe de résignation. Car, elle ne peut plus intervenir dans la décision mais seulement attendre l’issue du Jugement. Les saints et les élus, disposés autour de la Mère et du Fils, attendent eux aussi dans l’anxiété l’annonce du verdict. Certains d’entre eux sont facilement reconnaissables : saint Pierre avec les deux clés, saint Laurent avec son gril, saint Bartholomé avec sa propre peau où l’on distingue l’autoportrait de Michel-Ange, sainte Catherine d’Alexandrie avec sa roue dentée, saint Sébastien à genoux les flèches à la main. Au-dessous, au centre, les anges de l’Apocalypse réveillent les morts au son de longues trompettes ; à gauche les ressuscités en ascension vers le ciel récupèrent leurs corps (Résurrection de la chair), à droite les anges et les démons s’empressent de précipiter les damnés en enfer. Enfin, en bas, Charon fait descendre les damnés de son embarcation à coups de rames, assisté par des démons, pour les conduire devant le juge des enfers Minosse, le corps pris dans les anneaux du serpent. Ici, la référence à l’Enfer de la Divine Comédie de Dante Alighieri est évidente. Le Jugement suscita parmi les contemporains à la fois des éloges et de violentes réactions comme celle du Maître des Cérémonies Biagio da Cesena qui déclara qu’il « était extrêmement déshonnête d’avoir peint dans un lieu si honoré tant de nus montrant si indécemment leurs parties honteuses et que ce n’était pas une œuvre digne de la Chapelle du Pape mais de sudatoires et de tavernes », (G. Vasari, Le Vite). La polémique continua au fil des ans portant en 1564 à la décision de la Congrégation du Concile de Trente de faire couvrir certains personnages du Jugement considérés "obscènes". La tâche de peindre les parties à couvrir, appelés "braghe", fut confiée à Daniele da Volterra, depuis lors surnommé le "braghettone". Daniele ne réalisa que les premières "braghe". D’autres furent ajoutées aux siècles suivants.

Histoires du Christ - Paroi Nord

A l’origine, les Histoires du Christ comprenaient huit panneaux surmontés d’une frise portant leurs titres. Elles commençaient par la Nativité exécutée par Le Pérugin sur le mur de l’autel mais l’œuvre fut détruite pour faire place au Jugement Dernier de Michel-Ange. Aujourd’hui, les épisodes de la Vie du Christ partent donc du Baptême (Matthieu 3,13-17 ; Marc 1,9-11 ; Luc 3,21-22 ; Jean 1,29-34), suivi des Tentations du Christ (Matthieu 4,1-11 ; Marc 1,12 ; Luc 4,1-13) et de la Purification du lépreux (Matthieu 8,1-4 ; Marc 1,40-45 ; Luc 5,12-16). Le troisième panneau présente au premier plan la Vocation des premiers apôtres Pierre et André, et en toile de fond l’appel de Jean et de Jacques (Matthieu 4,18-22 ; Marc 1,16-20 ; Luc 5,1-11). La fresque suivante illustre le Sermon sur la montagne (Matthieu chapitres 5-7 ; Luc 6,12-49) et la guérison du lépreux (Matthieu 8,1-4 ; Marc 1,40-45 ; Luc 5,12-16). Le cinquième panneau montre la Remise des clefs (Matthieu 16,13-20), c’est-à-dire la transmission de pouvoirs du Christ à Pierre, son vicaire, ainsi que les épisodes relatifs au paiement de taxes et à (Matthieu 17,24-27) la Tentative de lapidation du Christ (Jean 8,31-59 ; 10,31-39) dans le fond. La série de ce mur se conclut par la Cène (Matthieu 26,17-29 ; Marc 14,12-25 ; Luc 22,7-23 ; Jean 13, 21-30) où on voit, au-delà des fenêtres, trois épisodes de la Passion: La prière au jardin des oliviers (Matthieu 26,36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22,39-46), L’arrestation de Jésus (Matthieu 26,47-56 ; Marc 14,43-52 ; Luc 22,47-53; Jean 18,1-11), La Crucifixion (Matthieu 27,32-50 ; Marc 15,22-39 ; Luc 23,33-46 ; Jean 19,17-30). Le cycle se conclut par la Résurrection du Christ (Matthieu 28,1-8) sur la paroi d’entrée. A chaque panneau des histoires correspond une tenture en trompe l’œil située au-dessous avec les entreprises de Sixte IV. La série de Papes longeait les murs de la Chapelle à partir du mur de fond de l’autel, avec le Christ au centre, le premier pape Saint Pierre puis Saint Lin et Saint Clet. Ils disparurent tous les quatre en 1536 quand Michel-Ange, sur commande de Paul III, peint sur cette paroi le Jugement Dernier. Les Papes sont disposés deux par deux dans des niches de part et d’autre des fenêtres. Ils ne se suivent pas sur un seul mur mais en alternance avec le mur d’en face. Les auteurs de la série sont les mêmes artistes qui ont peint les cycles de la vie de Moïse et du Christ, c’est-à-dire Pietro Perugino, Sandro Botticelli, Cosimo Rosselli et Domenico Ghirlandaio. Les divers personnages sont représentés dans des attitudes légèrement différentes, généralement debout, de trois quarts, portant un livre ou un rouleau ou bien donnant leur bénédiction. Dans les lunettes et les panneaux de voûte Michel-Ange a représenté les Ancêtres du Christ, précurseurs de sa venue et donc de la Rédemption. Saint Matthieu en dresse la liste au début de son Evangile (Matthieu 1,1-17) reportant à partir de Abraham quarante noms d’ancêtres du Christ (se différenciant de la version de l’évangéliste Luc qui, partant de Adam, cite 75 familles). Cette œuvre ne vise pas à présenter des images historiques mais plutôt une illustration symbolique de l’humanité saisie dans diverses attitudes et surtout son édification en familles. Malgré de nombreuses tentatives de relier les noms des plaques aux personnages représentés, il est encore difficile à ce jour de les identifier avec certitude.

Histoires de Moïse - Paroi Sud

A l’origine, les Histoires de Moïse comprenaient huit panneaux surmontés d’une frise portant leurs titres. Elles commençaient sur le mur de l’autel par la Naissance et la Découverte de Moïse, fresques exécutées par Le Pérugin mais qui disparurent quand Michel-Ange réalisa le Jugement Dernier. Aujourd’hui le cycle de l’Ancien Testament part donc du Voyage de Moïse en Egypte, où sont représentés sur un seul panneau les Adieux à son beau-père Jéthro (Exode 4,18-20), le Retour en Egypte avec sa famille (Exode 4,18-20), la Circoncision de son deuxième fils (Exode 4,24-26). Le deuxième panneau illustre quelques Episodes de la vie de Moïse: le meurtre de l’Egyptien (Exode 2,11-15), la lutte avec les bergeis pour défendre les filles de Jéthro (Exode 2,16-22) et la vision du buisson ardent (Exode 3,1-12). La troisième fresque illustre le Passage de la Mer Rouge (Exode 14,5-31), suivi de la Remise des Tables de la Loi relatant simultanément l’Ascension de Moïse au sommet du Mont Sinaï (Exode 24,12-17; 31,18) pour recevoir les Tables de la Loi, l’Adoration du veau d’or (Exode 32,1-20), la Punition des Israélites idolâtres (Exode 32,25-35) et le retour du Prophète avec les nouvelles Tables de la Loi (Exode 34,1-4). Le panneau suivant illustre un épisode peu connu, la Punition de Coré, Datân et Abiram (Nombres 16,1-35), prêtres juifs qui niaient à Moïse et Aaron l’autorité civile et religieuse sur le peuple élu. Pour cela ils furent engloutis par la terre avec leurs familles et consumés par un feu invisible. La dernière fresque a pour sujet le Testament et la mort de Moïse (Deutéronome 33, 34) après être arrivé en vue de la Terre Promise. Le cycle se conclut sur la paroi d’entrée avec le Différent au sujet du corps de Moïse (Epître de saint Jude, 9). A chaque panneau des histoires correspond une tenture en trompe l’œil située au-dessous avec les entreprises de Sixte IV. La série des Papes longeait les murs de la Chapelle à partir du mur de fond de l’autel, avec le Christ au centre, le premier pape Saint Pierre puis Saint Lin et Saint Clet. Ils disparurent tous les quatre en 1536 quand Michel-Ange, à la commande de Paul III, peint sur cette paroi le Jugement Dernier. Les Papes sont disposés deux par deux dans des niches de part et d’autre des fenêtres. Ils ne se suivent pas sur un seul mur mais en alternance avec le mur d’en face. Les auteurs de la série sont les mêmes artistes qui ont peint les cycles de la vie de Moïse et du Christ, c’est-à-dire Pietro Perugino, Sandro Botticelli, Cosimo Rosselli et Domenico Ghirlandaio. Les divers personnages sont représentés dans des attitudes légèrement différentes, généralement debout, de trois quarts, portant un livre ou un rouleau ou bien donnant leur bénédiction. Dans les lunettes et les panneaux de voûte Michel-Ange a représenté les Ancêtres du Christ, précurseurs de sa venue et donc de la Rédemption. Saint Matthieu en dresse la liste au début de son Evangile (Matthieu 1,1-17) reportant à partir de Abraham quarante noms d’ancêtres du Christ (se différenciant de la version de l’évangéliste Luc qui, partant de Adam, cite 75 familles). Cette œuvre ne vise pas à présenter des images historiques mais plutôt une illustration symbolique de l’humanité saisie dans diverses attitudes et surtout son édification en familles. Malgré de nombreuses tentatives de relier les noms des plaques aux personnages représentés, il est encore difficile à ce jour de les identifier avec certitude.

Paroi d'Entrée

Sur ce mur sont représentés les deux derniers épisodes des cycles de Moïse et du Christ : la Résurrection du Christ (Matthieu 28,1-8) et le Différent au sujet du corps de Moïse (Epître de saint Jude 9). Les deux fresques originales, peintes respectivement par Ghirlandaio et Signorelli, furent détruites en 1522 lors de l’écroulement du linteau de la porte. Elles furent remplacées sous le pontificat de Grégoire XIII (pape de 1572 à 1585) par des œuvres sur le même sujet exécutées par Hendrik van den Broeck et Matteo da Lecce. Comme sur les parois nord et sud, le mur d’entrée comprend, au-dessus des histoires de la vie de Moïse et du Christ, en haut, quelques papes et les lunettes ; en bas les tentures en trompe l’œil.

 
 
 
Sites web
Site officiel - musées du Vatican https://www.museivaticani.va/content/museivaticani/fr/collezioni/musei.html  
  https://www.museivaticani.va/content/museivaticani/fr.html  
   
     
     
   
     
Photos    
     
Description
Destination actuelle  
Propriétaire actuel  
Propriétaire  
Exploitant  
Opérateur  
   
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Destination initiale  
Propirétaire initial  
   
Première mention  
Date de fondation  
Date de construction  
Date d'ouverture mise en service  
   
Rénovations - reconstruction  
Date de fermeture  
Type  
Style architectural  
Auteur du projet  
Architecte  
Ingénieur  
Artiste  
Statut patrimonial
Unesco N° :
date :
Classement
  Patrimoine national  
     
Aéroport
Code  
   
Opérateur  
Propriétaire  
Branche  
   
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Architecte  
Style  
Construction  
Mise en service  
Reconstruction  
Gare
Ligne  
Code  
   
Opérateur  
Propriétaire  
Branche  
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Architecte  
Style  
Construction  
Mise en service  
Reconstruction  
Station de métro
Ligne  
Code  
   
Opérateur  
Propriétaire  
Branche  
   
Sortie  
Distance jusqu'à  
   
Architecte  
Style  
Construction  
Mise en service  
Reconstruction  
   
Lieu  
Type d'excursion  
Lieu RV  
Heure RV  
Distance  
Durée  
A prévoir  
Nbre personnes  
Age  
Prix 00 ₽
Visite
Visible
                 
                 
Connexions                  
Itinéraire à partir de Description du trajet
   
   
Itinéraire vers
           
           
Description

 

Type Domaine Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Profondeur Volume

Inclinaison
Pente

Poids

canon Histoire

km

km m km2 km moyenne : m
maximale : m
km3  
Type Culte Diocèse Style Année de
contruction
Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Volume

Inclinaison
Pente

Poids

église
cagthédrale
catholique   roman
gothique
baroque
 

km

km m km2 km km3  
Type Catégorie   Ligne(s) gare précédente gare suivante Nbre
voies
Nbre
quais
Type
quai
Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Profondeur Volume

Inclinaison
Pente

Poids

gare passagers
fret
principale            

km

km m km2 km moyenne : m
maximale : m
km3  
    secondaire                            
Lignes internationales   Destinations
     
Lignes preincipales   Destinations
     
Lignes secondaires   Destinations
     
Type Catégorie Ligne(s)

Orientation

Ouest-Est
Nord-Sud

Station précédente
Station suivante Nbre voies
Nbre quais Type quais Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Profondeur Volume

Inclinaison
Pente

Poids

station de métro              

central
latéral

km km m km2 km moyenne : m
maximale : m
km3  
Type Catégorie Nbre
terminaux
Nbre piste(s) Longueur Largeur Hauteur Superficie Périmètre Profondeur Volume

Inclinaison
Pente

Poids

aéroport

civil
miliotaire
fret
mixte

   

km

km m km2 km moyenne : m
maximale : m
km3  
Situation - Région Pays GPS / Lat - Long Altitude  
 

 

00° 00' 00" N - 00° 00' 00" E m  
Adresse web Mail Tél / Mobile  
 

 

     
Heures d'ouverture   Fermeture suppl
Hours:   Mardi - dimanche 11:00 - 18:00

Tickets: jusque  

   
    lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche    
Basse saison                    
Haute saison                    
Prix Entrée gratuite Paiement - Cartes acceptées
Adulte Adulte > 60 - 65 Etudiant Enfant Groupe  
         
Services, facilités

Audioguide


Langues



Wifi

Photo - Vidéo

Shop

Consigne

Vestiaire

Cafetaria

ATM

Visite guidée
                     
A proximité      
Musées, expositions Restaurants, Hôtels Parcs, promenades Divers
       
       
       
       
       
Comment y aller ?
           
           
               
               
Connections                
 
Avions Trains Métros Trams Bus Minibus Trolley Transfer Voiture Location
Voiture
Taxi Safari Parking A pied Vélo Téléphérique
Funiculaire
Cheval Navigation
Itinéraire
Mode De   A     Distance Durée  
             
                 
Mode Lieu Prendre Jusque Vers Orientation Distance Durée  
                 
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
  A voir

 

   
   
     
  A faire

 

   
   
Type Caractéristiques Evaluation
   
                   
                   
Histoire
 
Contact - Nom Téléphone / gsm mail web note
info        
réservation        
office