Le territoire nervien comprenait les provinces modernes du Hainaut, du Brabant (wallon et flamand), la province d'Anvers, la province néerlandaise du Brabant du Nord, le Sud et l'Est du département du Nord, le Hainaut français où se trouve l'actuelle Bavay.
Le territoire nervien comprenait une série d'oppida celtiques :
Flaumont-Waudrechies et Estrun, Asse, Elewijt, Binche et Blicquy. La vallée de la Haine semble correspondre au centre de leur territoire, tandis que la Sambre et l’Escaut constituent des axes majeurs de peuplement. Au contraire, le nord du plateau brabançon et le Cambrésis semblent étrangers aux Nerviens de l’âge du Fer. La partie la plus peuplée du territoire se situait au sud à proximité de la Sambre. |
Le terme « oppidum » (du latin n. oppidum, pl. oppida : « ville », « agglomération généralement fortifiée »), au pluriel oppidums (ou oppida selon la forme latine) , est le nom donné par les historiens romains à un type d'habitat protohistorique fortifié que l'on trouve en Europe de l'Ouest et centrale.
Il bénéficie presque toujours de défenses naturelles liées à son implantation sur des lieux d'accès difficile : soit en position de surplomb (tel que des éperons barrés, des collines ou des plateaux) ; soit dans un contexte d'isolement hydrographique (tel que des îles, des presqu'îles, des caps, des méandres de fleuves, ou encore des marais).
Il s'agit d'un lieu habité de façon permanente2 qui remplit des fonctions économiques, politiques et parfois religieuses.
|