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Belgique - Histoire

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  Périodes                        
 
Celtes Gaule Gaule Belgique
Romains
Francs
Mérovingiens
Carolingiens Principautés Pays-Bas Bourguignons Pays-Bas des Habsbourg Pays-Bas espagnols Pays-Bas autrichiens Etats-Belgiques Unis Période française Royaume-Uni des Pays-Bas Royaume de Belgique
  450 av JC-
50 avJC
50 avJC
460 
481 - 751 751 - 987 X-XIVè s 1384 - 1482 1482 - 1549 1549 - 1715 1715 - 1792 1790 1795 - 1814 1815 - 1830 1830 -
Principautés
       
Principautés Comté de Flandre Principauté de Liège Duché de Brabant Comté de Hainaut Comté de Namur     Saint-Empire romain germanique  
  866 - 1795 985 - 1795 1183 - 1795 IXè s - 1795 IXè s - 1795        
Gaule romaine IIIè siècle Traité de Verdun - 843 Principautés - XIIIè siècle
Duché de Bourgogne - XVè siècle Pays-Bas espagnols - 1493-1713 Provinces-unies - 1559 Union d'Utrecht - 1609
Pays-Bas autrichiens - 1713 - 1795 Départements français - 1795 Royaume uni des Pays-Bas 1815-1830 Traité des XXIV articles - 1831
  • 3 régions
  • 10 provinces
  • 3 communautés
 
Belgique 1831-1839 Belgique actuelle    
  https://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/belgiqueetat_histoire.htm
Gaule romaine Après la soumission des Nerviens (de 57 à 46), la Gaule belge finit par devenir officiellement une «province romaine» en 51.
IIIè siècle - Germanie

À partir du du IIIe siècle, la grande province belge fut démantelée en une Germania (Germania prima et Germania secunda) dans la zone rhénane et une Belgica, elle-même scindée en deux "provinciæ", la Belgica prima au sud-est et la Belgica secunda au nord-est.La province appelée Belgica prima avait Trèves comme capitale et n’occupait qu’une partie du Luxembourg actuel. Par contre, la Belgica secunda était beaucoup plus grande et occupait tout le nord-ouest de la Belgique actuelle avec Reims (actuellement en France) comme capitale.

Déjà au IIIe siècle, mais surtout à partir du IVe siècle, les peuples germaniques progressèrent vers de l'est vers l'ouest. Les Celtes furent repoussés vers le Danube et franchirent le Rhin. Attirés par les terres fertiles, des Germains envahirent l'est de la Belgique (Belgica). Parmi ceux-ci, les Francs s'installèrent massivement dans tout le pays.

En 800, Charlemagne devint empereur du Saint-Empire romain germanique. Charlemagne fixa sa capitale à Aix-la-Chapelle.

Traité de Verdun
843
Partage de l'Empire de Charlemagne
À sa mort, son fils Louis le Pieux lui succéda et dut faire face au partage de l'Empire, selon les termes du traité de Verdun (843), entre ses fils, c’est-à-dire Charles le Chauve, Louis le Germanique et Lothaire)  de Charlemagne. 
  • La Francie occidentale, soit les pays situés à l’ouest de l’Escaut, de la Meuse, de la Sône et du Rhône, revint à Charles le Chauve;
  • La Francie orientale, soit les pays à l’est du Rhin, échouèrent à Louis le Germanique
  • La Lotharingie (les pays compris entre la mer du Nord jusqu’au golfe de Tarente, avec les deux capitales d’Aix-la-Chapelle et de Rome) était attribuée, en même temps que le titre impérial, à Lothaire. 
Principautés Au cours du Moyen Âge, se créèrent de nombreuses principautés indépendantes (Basse-Lorraine, Liège, Tournai, Cambrai, Malines), de duchés (Brabant, Luxembourg, Limbourg) et de comtés (Flandre, Hainaut, Namur, Artois, Louvain, Bruxelles, etc.), qui se multiplièrent au IXe et au Xe siècles et réussirent à obtenir de plus en plus d’autonomie de la part de leurs suzerains

La Flandre constituait un fief du roi de France, mais qui résistait aux tendances centralisatrices de ce dernier

Le 11 juillet 1302, eut lieu une victoire des villes flamandes soutenues par des Namurois (Namur) et des Hennuyers (Hainaut) à Courtrai. Cette victoire fut appelée la «bataille des Éperons d’or» (en raison des quelque 300 éperons des nobles français retrouvés sur le champ de bataille).
Considérée comme le plus riche fief du royaume de France, la Flandre réussit à conserver une certaine autonomie en payant des impôts royaux élevés. En même temps, la Flandre profita de son ouverture maritime pour développer le commerce avec l'Angleterre et exporter ses richesses. En 1340, les armées du roi de France furent vaincues par une coalition anglo-flamande. En 1369, Philippe le Hardi, l’oncle du roi de France, épousa la fille et héritière du comte de Flandre.
Duché de Bourgogne

Par la suite, plusieurs comtés et duchés (Namur, Brabant, Limbourg, Hainaut, Luxembourg, Hollande, Gueldre, etc.) passèrent aux mains des ducs de Bourgogne. Avec la Flandre, le duché de Bourgogne s'étendait de la Bourgogne proprement dite, avec Dijon comme capitale, jusqu'à la mer du Nord et, à sa plus grande extension, jusqu'aux îles de la Frise.
Liège qui restait un évêché indépendant, 

Pays-Bas espagnols En 1493, Philippe le Beau devint le souverain des Pays-Bas et épousa l’héritière de la maison d’Espagne, Jeanne d'Aragon dite Jeanne la Folle, la fille du roi Ferdinand II d'Aragon et de la reine Isabelle Ire de Castille. 

Leur fils Charles (1500-1558), qui fut Charles Ier en Espagne, Charles Quint pour le Saint-Empire romain germanique et plus familièrement Keizer Karel aux Pays-Bas, est né à Gand. Il fut d’abord prince bourguignon (de langue maternelle française), puis, en 1516, prince des Pays-Bas et roi d’Espagne, enfin en 1519 roi de Sicile et empereur du Saint-Empire romain germanique.

Provinces-unies
1559
En tant que souverain des Pays-Bas, Charles réussit à rattacher les Dix-Sept Provinces-Unies  ( Zeventien Verenigde Provencies) sous son autorité, aussi bien les provinces de langue germanique du Nord (Flandre, Anvers, Limbourg, Luxembourg, Frise ou Friesland, Overijssel, Hollande, Utrecht, Gueldre, Zélande, etc.) que les provinces romanes du Sud (Artois, Namur, Brabant, Hainaut, etc.). Juridiquement, les Pays-Bas formaient avec les autres principautés allemandes le Saint-Empire romain germanique. 
Union d'Utrecht
1609

Le traité d'Anvers de 1609 reconnut officiellement la scission des Dix-Sept Provinces en deux entités: 

1) Les sept provinces du Nord prirent leur indépendante sous le nom de «Provinces-Unies»: Hollande, Zélande, Utrecht, Gueldre, Overijssel, Friesland et Groningue (avec Drenthe).

2) Les dix provinces du Sud, «Pays-Bas espagnols» allaient former à partir de 1713 les Pays-Bas autrichiens, qui le resteront jusqu'à l'occupation française en 1795 : Flandre, Artois, Malines, Anvers, Hainaut, Namur, Brabant, Limbourg, Luxembourg, auxquels se joignit Cambrai.

La principauté de Liège put conserver son autonomie

2 octobre 1700 Succession d'Espagne - Testament de Charles II
Pays-Bas autrichiens
1713 - 1795

L'empire des Habsbourg était formé de deux branches: la branche espagnole et la branche autrichienne. La branche espagnole s'est éteinte pour les descendants mâles en 1700, ce qui déclencha la guerre de Succession d'Espagne en 1701. 

Étant donné que le roi d'Espagne, Charles II, n'avait pas d'héritiers directs, sa mort posa problème, car deux familles apparentées aux souverains espagnols prétendirent avoir des droits à l'héritage espagnol, les Bourbon de France et les Habsbourg d'Autriche.

La guerre de Succession d'Espagne allait durer de 1701 à 1713. À la fin de la guerre, Louis XIV allait perdre une grande partie des territoires conquis sous son règne, dont Terre-Neuve, la Baie d'Hudson et l'Acadie péninsulaire (la Nova Scotia), afin de voir son petit-fils roi d'Espagne, tout en renonçant au trône de France.

Le traité d'Utrecht de 1713 cédait les Pays-Bas espagnols à l'Autriche sous le nom de Pays-Bas autrichiens (en allemand:Österreichischen Niederlande). Les Pays-Bas demeurèrent un État fédéral formé d'une dizaine de provinces semi-autonomes et dirigés par les Habsbourg d'Autriche, qui reprirent les institutions centrales de l'Espagne à Bruxelles.

Pendant ce temps, en Espagne, la couronne passait aux Bourbons, avec Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV. La paix ne revint aux Pays-Bas qu'au prix de nouvelles amputations. Des villes wallonnes comme Charleroi, Binche, Ath et Tournai furent cédées à la France; des cités flamandes comme Furnes, Bergues, Courtrai et Audenarde, ainsi que Lille et Roubaix, passèrent à la couronne française. 

Si le traité d’Utrecht de 1713 avait donné une partie de la Flandre à la France, le traité d’Aix-la-Chapelle de 1748 rendit certaines régions (Nieuport, Courtrai, Ypres) à l’Autriche. Sous le règne de Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780), les provinces du Sud bénéficièrent de l'apport des «Lumières» et d'une politique de renouveau administratif, économique et culturel.

Départements français
1795

La guerre éclata à nouveau, mais cette fois avec les révolutionnaires français et, en 1794, les Français écrasèrent les troupes autrichiennes. Après avoir mâté les derniers foyers de résistance en Flandre, les Français annexèrent officiellement en 1795 les Pays-Bas autrichiens dans leur ensemble, soit les provinces thioises et les provinces romanes.

Par un décret spécial, la Convention du 9 vendémiaire an IV (1er octobre 1795) déclarait que les territoires des Pays-Bas autrichiens ainsi que la principauté de Liège, le duché de Bouillon et la principauté de Stavelot, faisaient désormais partie intégrante de la France. Deux ans plus tard, le traité de Campo-Formio signait la renonciation de Joseph II à ses Pays-Bas autrichiens. 

Rapidement, les nouveaux dirigeants français se distinguèrent par leur dirigisme administratif et la vigueur de leurs réformes. Les anciens duchés, principautés, comtés et seigneuries furent abolis et remplacés par des départements.

Par l'arrêté du 14 fructidor an III (31 août 1795), le Comité de salut public divisa le territoire des anciens Pays-Bas autrichiens et l'ancienne principauté de Liège en neuf départements : la Dyle (Bruxelles), l'Escaut (Gand), la Lys (Bruges), Jemmapes (Tournai), les Forêts (duché Luxembourg), la Sambre-et-Meuse (Namur), l'Ourthe (Liège), la Meuse-Inférieure (Maastricht) et les Deux-Nèthes (Anvers). Même si elle ne tenait pas compte des anciennes principautés, la nouvelle configuration imposée par Paris finit par se mettre en place.
En réalité, les anciennes provinces du Sud furent annexées à la France, tandis que les provinces du Nord formèrent la «République batave» (Batavie), en théorie indépendante, mais en réalité sous tutelle française.
Royaume uni des Pays-Bas 1815-1830 Après la défaite de Napoléon, le Congrès de Vienne (1815) créa le nouveau Royaume de Belgique connu sous le nom de «Royaume-Uni des Pays-Bas»:Verenigd Koninkrijk der Nederlanden), c’est-à-dire la réunion de presque toutes les principautés des Pays-Bas autrichiens, les Provinces-Unis et les Pays de Généralité (ces derniers administrés par les Provinces-Unies depuis le traité de Munster). C'était, pour les États européens, un nouvel État-tampon destiné à faire face à un retour éventuel de l'expansionnisme français.
Le royaume de Belgique fut confié à un roi hollandais, Guillaume d'Orange, reconnu comme le «roi des Pays-Bas et grand-duc de Luxembourg».
Belgique indépendante
1830

La «révolte belge» débuta à Bruxelles, le 25 août . Bruxelles tomba aux mains de la bourgeoisie et de la garde bourgeoise. Puis les événements de Bruxelles se répandirent à Louvain, à Ath, à Wavre, à Liège, à Verviers, à Mons, à Gand, à Bruges, à Courtrai et même à Aix-la-Chapelle (Allemagne). Dans toutes ces régions, ce sont les masses populaires qui se livrèrent au pillage.  L’agitation reprit dans le pays, de Bruxelles à Liège, Huy, Mons, Namur Louvain et même au Luxembourg. Les états généraux ne firent que ratifier la victoire des émeutiers, car le roi avait fait masser ses troupes au parc de Bruxelles. Puis ce furent les «journées de septembre» : des bandes armées venues de Wallonie (Liège surtout), mais aussi de Flandre avec souvent les curés à leur tête, voulaient déloger les Hollandais. Les différentes unités de l’armée hollandaise furent attaquées le long des routes du Brabant flamand. Chaque ville organisa une garde civile et des renforts de France arrivèrent dans toutes les provinces tant flamandes que wallonnes. Guillaume d'Orange dut se replier sur Anvers, avant de se résigner à retourner en Hollande après avoir constaté que la population anversoise devenait menaçante et que la garde civile fraternisait avec le peuple.

Le 4 octobre 1830, un gouvernement provisoire formé de catholiques et de libéraux proclama l’indépendance de la Belgique. Le 4 novembre de la même année, l'Autriche, la France, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie reconnurent le nouvel État (sauf les Pays-Bas).

Traité des XXIV articles
1831
Le Traité des XXIV articles (15 novembre 1831) réglait la question des limites territoriales. Ainsi, la Belgique renonçait définitivement à la Flandre zélandaise et au Brabant septentrional, mais aussi au Limbourg oriental (en raison de la position stratégique: contrôle de la Meuse et les bouches de l’Escaut) et la ville de Maastricht. En retour, le nouvel État recevait la portion wallonne du grand-duché de Luxembourg et la région germanophone d’Arlon. Les autres régions germanophones étaient attribuées à Guillaume Ier à titre personnel et continuaient (avec le Limbourg néerlandais, mais sans la ville de Maastricht) à faire partie de la Confédération germanique.
Belgique 1831-1839 Le traité des XXIV articles de 1839 reconnut l'indépendance du grand-duché du Luxembourg au sud et accordait le Limbourg aux Pays-Bas. Le traité faisait aussi de la Belgique un État perpétuellement neutre garanti par l'Autriche, la France, le Royaume-Uni, la Prusse et la Russie. 
Belgique actuelle Dès sa création jusqu'en 1995, la Belgique a conservé la structure territoriale héritée des régimes français et hollandais en neuf provinces : Brabant, Anvers, Flandre-Orientale, Flandre-Occidentale, Limbourg, Hainaut, Liège, Namur et Luxembourg.
     
Entités actuelles
Régions
Flandre Wallonie Bruxelles-Capitale
                     
Provinces
Anvers Flandre occidentale Flandre orientale Limbourg Brabant flamand Brabant wallon Hainaut Namur Liège Luxembourg
                   
Communautés                
flamande wallonne germanophone                
Evénements importants
          Révolution belge 1ère Guerre mondiale 2ème Guerre mondiale Question royale Indépendance du Congo
          1830 1914 - 1918 1940 - 1945   1960
Personnages importants
  Charlemagne  

Charles-Quint

  Guillaume d'Orange   Léopold II    
                   
Sites web
Histoire Belgique à partir de 1830 Adm Fédérale Belgique
Histoire de la Belgique et ses conséquences linguistiques   Université Laval - CEFAN Culture d'expression française en Amérique du Nord  
Curieuses histoires de Belgique      
Histoire des Belges Annie Gurickx