Zbigniew Brzeziński

 

 

 

Conseiller à la sécurité nationale 1977-1981


                 
Echiquier mondial                  
Il a été conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis Jimmy Carter, de 1977 à 1981. En tant que tel, il a été un artisan majeur de la politique étrangère de Washington, soutenant une politique plus agressive vis-à-vis de l'URSS, en rupture avec la Détente antérieure, qui mettait l'accent à la fois sur le réarmement des États-Unis et l'utilisation des droits de l'homme contre Moscou. Il est resté, jusqu'à sa mort, un observateur écouté en matière de politique étrangère aux États-Unis.
 
                   
                   
Homme d'état Président                
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Fonctions Du Au Adminsitration Législature
principal conseiller aux affaires étrangères de Jimmy Carter 1976     critique la politique de détente suivie par Richard Nixon, Gerald Ford et l'URSS et préfère mettre l'accent sur le processus engagé par les accords d'Helsinki
Conseiller à la sécurité nationale 1976   Carter Il participe alors à l'écriture du discours inaugural de Carter, qui envoie un fort signal aux dissidents soviétiques en rupture avec la politique de détente. Cela lui vaut des critiques à la fois de l'URSS et des États d'Europe de l'Ouest. À l'encontre de la perspective adoptée par le secrétaire d’État Cyrus Vance, qui préfère avancer sur le dossier unique du désarmement (SALT), Brzeziński souhaite lier ce dossier à celui des droits de l'homme et fait notamment augmenter la puissance des transmetteurs de Radio Free Europe, ce qui contredit de façon provocante les politiques Nixon-Ford-Kissinger
        Il est l'un des artisans de l'Opération Cyclone par laquelle Washington soutient les moudjahidins afghans dès juillet 1979. Brzeziński écrit une note au président, qui vient de décider d'aider les moudjahidins, pour indiquer que l'aide provoquera l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS, ce qui se produit effectivement en décembre. Deux décennies plus tard, en se félicitant que les Soviétiques se soient épuisés dans le « piège afghan », il répond à l'accusation d'avoir provoqué l'intervention soviétique : « Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent. »
        Il programme par ailleurs l'Opération Eagle Claw (avril 1980) visant à libérer les otages de Téhéran dont l'échec mena à la démission de Cyrus Vance. 
        Il reconnait en 1979 avoir incité la Chine et la Thaïlande à soutenir les Khmers rouges cambodgiens face au Vietnam : « J'ai encouragé les Chinois à soutenir Pol Pot. J'ai encouragé les Thaïlandais à soutenir le KD [Kampuchéa démocratique, nom officiel du régime Khmer rouge]. Pol Pot était une abomination. Nous ne pouvions en aucun cas lui assurer notre soutien, mais la Chine le pouvait
        Brzeziński devient progressivement le membre le plus impopulaire de l'administration Carter et se fait copieusement huer à la Convention démocrate par les supporters d'Edward Kennedy lors de à la candidature présidentielle de 1980
  1981 1989 Reagan
  • membre du National Endowment for Democracy, dont l'objectif déclaré par les autorités américaines est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde
  • 1985 - membre de la Commission présidentielle sur - NEDla guerre chimique et travaille de 1987 à 1988 sur la
  • travaille sur la Commission mixte du Conseil de sécurité nationale et du Département de la Défense sur la stratégie à long terme des États-Unis.
  • De 1987 à 1989, il fait partie du Conseil du renseignement extérieur pour le président (PFIAB)

 

1988   George H. W. Bush
  • Il publie cette même année The Grand Failure (« Le grand échec »), qui conjecture l'échec des politiques de glasnost et de perestroika, enclenchées par Gorbatchev et l'effondrement final de l'URSS dans quelques décennies. Il affirme qu'il y a environ la moitié des chances que le communisme soit encore en vigueur en 2017.
  • Il rompt complètement avec les Parti démocrate en 1988 et soutent la candidature de George H. W. Bush et en est un de ses conseillers à la sécurité nationale lors de la campagne. 
        En 1990, il critique l'euphorie après la fin de la guerre froide, symbolisée par les thèses de Fukuyama sur la « fin de l'histoire ». Il s'oppose à la guerre du Golfe en affirmant qu'elle nuit à la crédibilité des États-Unis, notamment dans le monde arabe, thèses qu'il répète dans Out of Control (« Hors de contrôle », 1992).
  1993   Clinton
  • Il critique ensuite l'hésitation de l'administration Clinton à intervenir contre la Serbie dans la guerre en ex-Yougoslavie
  • Il s'oppose à la première guerre de Tchétchénie en dirigeant le Comité américain pour la paix en Tchétchénie formé en 1999.
  • Après l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, il se méfie à nouveau de Moscou et devient l'un des soutiens importants de l'expansion de l'OTAN aux États post-soviétiques.
  1997     Le Grand Échiquier : l'Amérique et le reste du monde
  2001   G.W. Bush
  • Brzeziński devient un critique important de la « guerre contre la terreur » menée par l'administration Bush en affirmant entre autres (en 1998) qu'« il n'y a pas d'islamisme mondial » en mettant l'accent sur la diversité du monde musulman.
  • Comme l'expliqua le journal Ynet, il soutient John Mearsheimer et Stephen Walt lors de la polémique à propos de leur livre Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine contre l'influence importante de l'AIPACà Washington.
      Obama Nommé conseiller aux affaires étrangères par le président Barack Obama lors de sa campagne présidentielle et renouant ainsi avec les démocrates
         
         
         
Son livre - sa théorie

Le Grand Échiquier : l'Amérique et le reste du monde  - The Grand Chessboard: American Primacy and Its Geostrategic Imperatives

Il promeut une géostratégie visant à assurer la dominance des États-Unis sur la scène internationale, en isolant et affaiblissant tout acteur qui cherche à obtenir la domination sur l'Eurasie. L'analyse de l'auteur est centrée sur l'Asie centrale et le monde post-soviétique.

Brzezinski souligne tout au long du livre l'importance du Heartland, c'est-à-dire de la zone à cheval entre l'Europe et l'Asie. Selon lui, « quiconque contrôle l'Eurasie, contrôle la planète ». Il pointe du doigt ce qu'il appelle les « Balkans eurasiens », zone stratégique composée de l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, l'Afghanistan, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan.

Monde
  • L'Eurasie est le pivot du monde, et doit à ce titre être dominée par les États-Unis, qui doivent identifier les pays ou dirigeants susceptibles de provoquer une modification des rapports de force afin de les coopter ou de les contrôler.
  • Pour les États-Unis, le pire scénario est celui d'une grande coalition entre la Chine, la Russie et peut-être l'Iran. Dans un tel cas, la Chine serait plus probablement le leader, et la Russie un suiveur.
  • Les États-Unis doivent également se méfier d'un « grand réalignement européen », à savoir une collusion entre l'Allemagne et la Russie, ou entre la France et la Russie.
  • Les États-Unis doivent soutenir les grandes institutions mondiales, telles que le Fonds monétaire international, dans lesquelles ils disposent d'une influence forte.
Europe
  • L'Union européenne « ne peut devenir un État-nation, du fait de la ténacité des diverses traditions nationales, mais elle peut devenir une entité qui, par des institutions politiques communes, reflète des valeurs démocratiques communes »
  • L'Organisation du traité de l'Atlantique nord est « le principal lien entre l'Amérique et l'Europe », et « assure le principal mécanisme d'exercice de l'influence américaine sur les affaires européennes », ainsi qu'elle justifie la présence du pays sur le sol européen. L'unité européenne obligerait l'OTAN à devenir un partenariat égal, et non plus une alliance avec un pouvoir hégémonique et des vassaux.
  • Le Royaume-Uni est un pays « très important », mais n'est pas un joueur géostratégiquement majeur ou actif de l'échiquier eurasien. Cela est dû à trois facteurs : d'abord, son déclin depuis la Première guerre mondiale l'empêche de jouer son ancien rôle d'arbitre de l'Europe ; ensuite, le pays a décidé de ne pas être un membre constructif de l'Union européenne, ce qui l'isole ; enfin, du fait de son attachement à l'idée d'une relation spécialeavec les États-Unis, le Royaume-Uni se repose sur son partenaire atlantique et est ainsi devenu de son propre vouloir « insignifiant ». Le pays est donc maintenant un allié loyal, une base militaire américaine vitale, et un partenaire majeur dans le domaine du renseignement
  • La France est un des cinq joueurs principaux de l'échiquier eurasien. Elle souhaite créer une Europe différente de celle souhaitée par l'Allemagne, avec une moindre importance américaine. Afin de compenser sa faiblesse sur l'échiquier, elle met en concurrence le Royaume-Uni et l'Allemagne, et parfois, la Russie et les États-Unis. La France cherche à jouer un rôle de noyau décisionnel dans le cadre de la coopération avec l'Afrique du Nord. La possession de la bombe atomique par la France et son siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies lui assurent une importance mondiale. Afin de ne pas laisser l'Allemagne être la puissance dominante de l'Europe, la France a incité l'Allemagne à rejoindre l'Union européenne et la zone euro, où elle ne dispose plus que d'une voix parmi d'autres ; après la réunification de l'Allemagne, la France a à nouveau rejoint le commandement de l'OTAN afin d'y peser plus face à l'Allemagne dans les questions européennes.
  • L'Allemagne est un des cinq joueurs principaux de l'échiquier eurasien. De plus en plus consciente de son rôle à part en Europe du fait de son poids économique, elle souhaite fidéliser l'Europe centrale. Elle dispose théoriquement de la possibilité de nouer un partenariat puissant avec la Russie, du fait de sa géographie. Les États-Unis préfèrent un leadership allemand plutôt que français sur l'Europe, mais cela a pour conséquence d'inciter la France à se tourner vers la Russie et le Royaume-Uni pour contrebalancer l'Allemagne.
  • La Pologne est trop faible pour être un joueur géostratégique, et sa seule option pour peser est de s'intégrer à l'Occident. Si l'Allemagne souhaite se projeter vers l'Europe de l'Est, elle doit courtiser la Pologne, qui lui ouvre l'accès aux États baltes, à l'Ukraine et au Bélarus.
  • L'Ukraine est un des principaux pivots géopolitiques de l'échiquier eurasien, car « sans l'Ukraine [sous sa domination], la Russie cesse d'être un empire eurasien » ; la Russie pourrait chercher à obtenir un statut impérial sans contrôler l'Ukraine, mais serait alors réduite à un empire asiatique. Le contrôle de l'Ukraine est important, car il s'agit d'une région riche, qui permet d'utiliser la mer Noire librement, et notamment de commercer avec la mer Méditerranée sans partage. Si l'Ukraine venait à perdre son indépendance, la Pologne hériterait de son statut de pivot géopolitique et frontière de l'Europe à l'Est.
  • La Russie est le principal pays qui occupe la zone centrale de l'Eurasie. Son endiguement est nécessaire à la préservation de la domination américaine dès lors que la Russie ne devient pas démocratique et continue de chercher à atteindre une domination internationale.
Asie de l'Est
  • Le Japon est « essentiellement un protectorat américain », permettant aux États-Unis de ceinturer le Pacifique. Il s'agit d'un pays « très important », mais ce n'est pas un joueur géostratégiquement majeur ou actif de l'échiquier eurasien. La relation bilatérale avec le pays est la plus importante de toutes pour les États-Unis. Le pays a un potentiel géopolitique important, mais rechigne à une domination régionale. Afin de ne pas réveiller le dragon endormi, l'Amérique doit « très subtilement cultiver » la mentalité japonaise de la retenue sur la scène internationale. En l'état actuel des choses, les Forces navales japonaises d'autodéfense sont une « extension de la présence militaire américaine dans la région ».
  • La Chine est l'un des joueurs principaux de l'échiquier eurasien. Puissance régionale, elle va nourrir des ambitions internationales, qui passeront par la résolution de la question du statut de Taïwan. La Chine va aussi s'intéresser aux pays désormais indépendants de l'ex-URSS qui se trouvent à sa frontière occidentale, ce qui nourrira des tensions avec la Russie. Les États-Unis peuvent l'intégrer à l'ordre économique libéral international afin qu'elle s'enrichisse et se libéralise, mais le pari est risqué, car la Chine pourrait devenir plus puissante tout en conservant son système non-démocratique.
  • La Corée du Sud est l'un des principaux pivots géopolitiques de l'échiquier eurasien. Allié des États-Unis, le pays lui permet de stationner des militaires pour fermer l'Eurasie, ce qui réduit le poids militaire américain au Japon et ainsi réduit les velléités indépendantistes japonaises. Les États-Unis doivent veiller à ce que l'influence chinoise ne croisse pas.
  • La Corée du Nord est une zone-tampon utilisée par la Chine pour prévenir la réunification d'une Corée sous égide américaine. La Chine a tout intérêt à ce que, tant que la Corée du Sud reste proche des Américains, la Corée du Nord subsiste.
  • Taïwan peut devenir un pivot géopolitique si la Chine fait de sa reconquête un objectif stratégique. Une conquête de Taïwan par la Chine remettrait en cause la crédibilité américaine en Extrême Orient
Asie centrale
  • L'Iran est un joueur majeur de l'échiquier eurasien, et est en même temps un pays géostratégiquement assez actif. Il contrôle en partie le Golfe persique. Les États-Unis ne doivent pas se poser comme l'antagoniste de l'Iran et la Chine à la fois. S'allier avec l'Iran permettrait de faire baisser la pression sur l'Azerbaïdjan, pays clef pour l'acheminement des ressources de la mer Caspienne vers l'Occident.
  • Le Kazakhstan va progressivement craindre la sinisation de son pays, et devrait se tourner vers la Russie pour préserver sa dimension slave. Dans ce cas, le Kirghizistan et le Tadjikistan tomberont en même temps dans la sphère d'influence de Moscou.
  • Les États-Unis doivent continuer de participer aux organisations multilatérales du Pacifique pour s'immiscer dans le grand jeu de la région.
Asie du Sud
  • L'Inde est l'un des cinq joueurs principaux de l'échiquier eurasien. Puissance régionale récente, elle pourrait se projeter au niveau mondial dans le futur. Il s'agit du plus puissant État de l'Asie du Sud. Le pays est moins susceptible que la Chine et la Russie de poser un problème aux intérêts américains.
  • Le Pakistan doit être soutenu dans son influence sur l'Afghanistan, car cela permet de désenclaver le Turkménistan et de faire transiter ses ressources par la mer d'Arabie
  • L'Indonésie est le plus important pays d'Asie du Sud-est, mais sa capacité à projeter son influence hors de ses frontières est faible, du fait de son économie sous-développée. Le pays risque d'être retenu par ses conflits ethniques potentiels, l'incertitude politique, et sa géographie éclatée. L'Indonésie pourrait devenir un obstacle à l'expansion de l'influence chinoise vers le Sud ; l'Australie l'a compris et cherche à coopérer plus avant avec l'Indonésie à ce titre
Caucase
  • La Turquie est un joueur majeur de l'échiquier eurasien, et est en même temps un pays géostratégiquement assez actif. Il est important en ce qu'il contrôle l'accès à la mer Noire, et peut donc empêcher la projection russe en Méditerranée. Elle assure une alternative au fondamentalisme islamique. Tant que les islamistes ne prennent pas le contrôle du pays, et qu'il reste une tête de pont de la modernisation à l'occidentale, les États-Unis doivent encourager son adhésion à l'UE.
  • L'Azerbaïdjan est un des principaux pivots géopolitiques de l'échiquier eurasien. Si le pays est petit, il dispose de ressources énergétiques importantes. Il est le bouchon qui scelle les richesses de la mer Caspienne et de l'Asie centrale. Si la Russie contrôle l'Azerbaïdjan, alors l'indépendance de l'Asie centrale n'a plus aucun intérêt. Un Azerbaïdjan indépendant est nécessaire pour faire passer des pipelines transportant des hydrocarbures en Occident.
  • L'indépendance de l'Arménie, de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan a rendu la zone faible et en proie aux manœuvres d'influence turque
Afrique et Moyen-Orient
  • Les États-Unis gagnent à maintenir des bases militaires dans le Moyen-Orient, qui se situe au Sud de l'Eurasie et est donc un pivot géopolitique.
  • L'Afrique du Nord et le flanc sud de la Méditerranée sont des zones instables. Les États-Unis doivent laisser la France jouer le rôle d'ordonnateur dans cette zone, car « sans le sens des responsabilités de la France, le flanc sud de l'Europe serait bien plus instable et menaçant ".
 
 
 
Fonctions Du Au Durée Prédécesseur Successeur Gouvernement Législature
               
               
               
               
Fonctions Du Au Durée Couronnement Prédécesseur Successeur Gouvernement Législature
                 
                 
                 
                 
Etudes / Université Du Au        
             
             
             
             
Diplômes / Professions Du Au          
               
               
               
               
activités
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Distinctions Date      
         
         
         
         
Activités - Professions              
Activité principale Mouvement Style Genre Maîtres Elèves Formation - Diplôme Années d'activité
               
               
Activités secondaires              
               
               
Oeuvres principales Titres Création  
       
Domaine Langue d'écriture Mouvement Genres      
Littérature            
             
Oeuvres principales Créations, réalisations, films, oeuvres, roman          
Opéra Titre (fr) titre (en - org) Livret Création Première (date, théâtre, ville)  
             
             
             
Peinture, sculpture Titre (fr) titre (en - org) Type Date Ville  
            Musée
             
             
             
Architecture Nom Nom type bâtiment Date Lieu - Ville  
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Film Titre (fr) titre (en - org) genre Année    
             
             
             
Oeuvres principales      
       
             
Distinctions, honneurs, prix Année grade sigle    
           
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