Museo Nazionale Archeologico

Pompéi

Herculanum    

Piazza Museo Nazionale, 19 -Naples

     

Incontournable lors de votre séjour à Naples. Certainement l’un des musées archéologiques les plus impressionnants au monde. Le bâtiment du XVIe siècle accueillant le musée a d’abord abrité les troupes de la cavalerie puis l’université au XVIIe siècle.
A partir de la fin du XVIIIe siècle (1777), Ferdinand Ier décide d’y transférer la collection Farnèse et les trésors de Pompéi, d’Herculanum et de Stabia, découverts lors de fouilles archéologiques. Par la suite, le musée s’est encore enrichi avec l’introduction de collections privées (répertoires égyptien et numismatique) et de pièces archéologiques issues des fouilles successives en Campanie (Champs Phlégréens, Sorrente...). La richesse et la qualité de ses collections sont donc immenses. Aujourd’hui encore, d’importants travaux sont en cours pour une mise en valeur des différents fonds. A noter : le musée manquant cruellement de moyens, et donc de personnel, les salles sont partiellement fermées à tour de rôle. Se renseigner au préalable sur les fermetures du jour...

Enrichi au cours des années par des pièces provenant des fouilles de Herculanum, de Pompéi et d'autres sites archéologiques, par les trésors de la famille Farnese et par de nombreux achats, acquisitions et donations, le musée abrite une des collections de l'Antiquité classique les plus riches et les plus importantes du monde. 
L'on y admire des œuvres d'art d'une valeur inestimable provenant de tout domaine artistique, de la sculpture à la peinture, de la céramique à la mosaïque, et leur nombre est tel qu'il est impossible de les citer toutes dans un ouvrage aussi restreint, voire même d'en rappeler les plus précieuses. À  cet égard, il nous faut citer au sein de la collection des mosaïques de Pompéi, la très célèbre mosaïque d'Alexandre qui illustre sur une surface de 3,42 x 5,92 m des scènes de la bataille entre Alexandre et Darius. Parmi les peintures, l'on distingue, outre le célèbre Printemps et les portraits de Paquio Proculo et de sa femme ainsi que de la jeune femme au fléau et aux tables, de belles représentations de vie quotidienne, de scènes mythologiques, de perspectives architecturales et de natures mortes. Les collections de sculptures, débordant d'exemplaires très précieux, comprennent des chefs-d’œuvre tels que Harmodios et Aristogiton  (tyrannicides), l' Athéna Farnèse, l'enlevure en marbre de Orphée et Eurydice avec le dieu Hermès, le Doryphore de Polyclètel'Ephèbe porteur de lampe retrouvé dans la voie de l'Abondance à Pompéi, l'Amazone morte, la splendide Vénus Callipyge, la Vénus décapitée de Sinuessa, le puissant Hercule Farnèse, le délicat Satyre et Dionysos, le groupe du Taureau Farnèse, d’un dynamisme exceptionnel.

 
Collections          
1er étage La Campanie à l'époque romaine Collection Farnese      
2è étage Fresques Mosaïques

Temple d'Isis

Objets de la vie courante Modèle réduit de Pompéi
Itinéraire à partir de A deux pas de la piazza Cavour    
Gare centrale station 'Museo' station 'Cavour'  
Port station 'Municipio --> station 'Museo' 201 - de Medina à
via Santa Maria di Costantinopoli
R1 - de Medina à Piazza Museo;
autres lignes bus : 139, 168, c63, 178    
Bâtiment Collections - Expotision - Events Visite - Promenade

 

 

Destination actuelle  
Propriétaire actuel  
Destination initiale  
Propirétaire initial  
Propriétaire actuel  
Première mention  
Date de fondation  
Date de construction  
Date d'ouverture  
Région historique  
Rénovations  
Date de fermeture  

 

Statut patrimonial
Unesco N° :
date :
Classement
  National  

 

Coordonnées 00° 00' 00" N - 00° 00' 00" E
Superficie  
Volume  
Dimensions  
Hauteur  
Inclinaison  
Pente  

 

Type  
Style architectural  
Architecte  
Ingénieur  
Artiste  

 

 
Lieu  
Type d'excursion  
Lieu RV  
Heure RV  
Distance  
Durée 2 h
A prévoir  
Nbre personnes  
Age  
Prix 00 ₽
   
   
   
  A voir

 

Deuxième étage Fresques Temple d'Isis Modèle reduit de Pompéi Vie quotidienne
  Il abrite des sections variées parmi lesquelles une riche collection de fresques de Pompéi, Herculanum et Stabies, inspirées par la mythologie, la tragédie, la nature (observez la délicatesse des couleurs et la perspective réussie des encadrements architecturaux peints). Quelques salles présentent le répertoire archéologique issu du temple d’Isis à Pompéi, notamment des fresques figurant des scènes nilotiques (situées dans des paysages évoquant les rives du Nil). La vaste salle de la Méridienne tire son nom de la ligne méridienne qui traverse en diagonale son pavement, tracée en 1791. Plus loin, une maquette de Pompéi permet de se rendre compte de l’extension du site archéologique. Les autres collections sont dédiées à la verrerie, à l’argenterie (service en argenterie issu de la Maison du Ménandre à Pompéi), aux petits bronzes, à la préhistoire et la protohistoire de la Campanie. Enfin, une section dédiée à la Villa des Papyrus, villa aristocratique d’Herculanum d’où provient un riche ensemble de sculptures de marbre et de bronze, parmi lesquelles celles de deux coureurs en bronze. Dans la bibliothèque de la villa, fouillée au XVIIIe siècle, furent retrouvés plus de 1 000 textes inscrits sur des rouleaux de papyrus, dont certains ne nous seraient jamais parvenus autrement. C’est le cas, par exemple, du Sulla Natura d’Épicure dont nous ne possédons aucune autre copie. Les papyrus sont conservés à la Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III de Naples, mais le musée présente deux exemplaires de la machine inventée pour dérouler les papyrus qui étaient dans un état d’extrême fragilité.
 



Premier étage. Niveau 1 Mosaïques Chambre secrète Monnaies
  Y est exposé un ensemble de mosaïques prestigieuses issues pour la plupart des villas romaines de Pompéi et d’Herculanum. La plus célèbre est La Bataille d’Alexandre : mise au jour dans la Maison du Faune à Pompéi, sa reproduction orne la couverture des dictionnaires de tous les étudiants latinistes ! Elle représente la victoire d’Alexandre le Grand contre le Perse Darius.
Également des natures mortes, des scènes d’inspiration théâtrale ou de la vie quotidienne. Ne pas manquer la visite du Cabinet secret, collection d’œuvres érotiques (sculptures, peintures, mosaïques) retrouvées lors des fouilles des sites enfouis sous la lave du Vésuve.
 
Niveau 1+ et 2+ Préhistoire et protohistoire  
 
Rez-de-chaussée Collection Farnese La campanie à l'époque romaine
 

A l’entrée, tête de cheval en bronze colossale réalisée par Donatello à Florence au XVe siècle et offerte par Laurent le Magnifique au comte Diomede Carafa. Ce dernier la fit installer dans le cortile de son palais de la via San Biagio dei Librai, où elle est remplacée aujourd’hui par une copie en terre cuite. L’aile droite du rez-de-chaussée du musée accueille les sculptures de la collection Farnèse, une collection d’œuvres d’art constituée à partir de la Renaissance par le pape Paul III Farnèse et les membres de sa puissante famille. Il s’agit d’une des plus grandes collections de sculptures antiques au monde. On y admire notamment l’Hercule Farnèse et le Taureau Farnèse, découverts dans les thermes de Caracalla à Rome au XVIe siècle. Ce sont les copies de l’époque romaine impériale (IIe-IIIe siècles apr. J.-C.) d’originaux perdus de l’époque hellénistique (IVe siècle av. J.-C.). L’Hercule Farnèse figure le héros au repos, s’appuyant sur sa massue et sa peau de lion après avoir accompli ses douze travaux. L’œuvre est une copie d’un original en bronze du grec Lysippe, sculpteur officiel d’Alexandre le Grand. Napoléon l’appréciait beaucoup et tenta à trois reprises de la rapatrier en France, sans que cela n’aboutisse ! Quant au Taureau Farnèse, c’est un groupe statuaire magistral, l’un des plus monumentaux que nous ait légué l’Antiquité classique (plus de 5 m de haut !), sculpté dans un seul bloc de marbre. Il figure un épisode tragique de la mythologie : le châtiment de Dircé, attachée à la queue d’un taureau furieux par les fils d’Antiope parce que Dircé avait maltraité leur mère.
A voir aussi : les Tyrannoctones, l’Artémis d’Ephèse d’inspiration orientale, l’Aphrodite Callipyge (terme d’origine grecque qui signifie « aux belles fesses » !), le Doriphore, copie en marbre de l’œuvre de l’athénien Polyclète, exemple le plus abouti de la sculpture grecque classique. Quelques salles abritent les joyaux Farnèse, comme la Tasse Farnèse réalisée dans une seule pièce d’agate par des artisans d’Alexandrie au IIe siècle av. J.-C. Le rez-de-chaussée accueille également des expositions temporaires.

     
 

Sous-sol Niveau -1 Section égyptienne Section épigraphique
 

Il abrite deux sections : la section égyptienne qui, après six années de travaux, a rouvert au public en octobre 2016, et la section épigraphique, avec des inscriptions dans les diverses langues qui étaient parlées dans la péninsule durant l’Antiquité : latin, grec, osque, étrusque, etc.

  A faire

 

Collection Farnese

La collection Farnèse est probablement la plus célèbre des collections d'antiquités romaines et elle est pleinement enracinée dans le milieu de la Renaissance. Il a été créé grâce à la ferme politique d'acquisitions menée par la puissante famille romaine par divers moyens : marchés d'antiquaires, confiscations et fouilles archéologiques, qui se sont révélées d'importantes sources de marbres précieux et de sculptures pour la décoration des manoirs familiaux.

La collection a été commencée par Alexandre Farnèse, devenu le pape Paul III en 1534. Ses neveux, les cardinaux Alexandre et Odoard, ont contribué de manière significative à l'enrichir, incorporant également des legs remarquables. En particulier, le célèbre bol en sardoine, qui est entré en possession de Marguerite d'Autriche, veuve d'abord d'Alexandre Médicis puis d'Octave Farnèse, ainsi que la collection créée par Fulvio Orsini, qui était numismatique, bibliothécaire et antiquaire pour le compte de la famille Farnèse et était lui-même un collectionneur amateur de pierres précieuses, de bustes, de monnaies et de livres anciens. Après des itinéraires patrimoniaux tortueux, la collection aboutit à Naples : Charles III de Bourbon, roi de Naples de 1734 à 1759, en hérita de sa mère Elisabeth, épouse de Philippe V d'Espagne et dernière descendante de la famille Farnèse. Ferdinand IV de Bourbon, après avoir succédé à son père sur le trône de Naples, organisa le transfert effectif de la collection à Naples, où ses marbres devinrent un élément distinctif du musée, avec les découvertes des sites archéologiques vésuviens.

Le projet d'exposition actuel met en lumière les deux caractéristiques fondamentales de l'évolution historique de la collection : la culture antiquaire et la volonté d'autocélébration de la famille Farnèse. Dans certains cas, l'exposition vise à reproduire les contextes décoratifs originaux des manoirs familiaux : c'est le cas du palais Farnèse à Campo dei Fiori à Rome, avec ses galeries de portraits impériaux et la galerie dite Carracci, où dialoguent des statues antiques avec des images mythologiques peintes à fresque par les frères Carracci, ainsi que pour les villas, comme la Villa Farnesina, située sur l'autre rive du Tibre et la Villa Madama au pied du mont Mario, se terminant par les Orti Farnesiani sur le mont Palatin. D'autres sections sont consacrées à des thèmes spécifiques, comme la série des portraits en buste de philosophes et d'hommes illustres, ou à des moments historiques importants comme la campagne de fouilles aux thermes de Caracalla, qui débuta en 1545 et permit de mettre au jour des statues colossales comme le Hercule et le Taureau, qui suscitent à l'époque un incroyable engouement. Une galerie séparée accueille les pierres précieuses, présentées selon les différents thèmes et les différentes collections

La campanie à l'époque romaine

La nouvelle section, consacrée à la Campanie à l'époque romaine, sera installée dans les galeries du rez-de-chaussée et exposera environ deux cents objets des principales villes de l'ancienne Campanie, tant de la région vésuvienne, comme Pompéi et Herculanum, et les Campi Flegrei, comme Cumae, Baiae et Pozzuoli, ainsi que certains centres intérieurs comme l'ancienne Capoue, aujourd'hui appelée Santa Maria Capua Vetere.

L'objectif de l'exposition est de reproduire certains des contextes originaux du début de l'époque impériale, avec tous leurs éléments décoratifs - sculptures, peintures murales, inscriptions - afin de façonner l'idée des bâtiments d'origine où se déroulait la vie civile et religieuse, avec une un aperçu des idéaux d'auto-représentation et d'auto-célébration de l'élite, responsable de la création de ces bâtiments.

Parmi certains des matériaux exposés, il y a les sculptures qui décoraient l'amphithéâtre de l'ancienne Capoue, les fresques murales de la basilique d'Herculanum et le très célèbre quadrige en bronze, également d'Herculanum, jamais exposé auparavant.

Mosaïques

Les mosaïques exposées dans cette section proviennent des maisons privées de Pompéi, d'Herculanum et d'autres villes de Campanie et sont des exemples uniques au monde. La section est aussi riche qu'elle peut documenter le goût et la capacité atteints dans l'art de la mosaïque, ainsi que les techniques et les sujets les plus utilisés, dans une période allant du IIe siècle avant JC au Ier siècle après JC. À quelques exceptions près, les mosaïques étaient des décors de sol, créant souvent des panneaux figurés, même très grands, appelés emblémata, sorte de médaillons insérés au centre du sol d'une pièce. Le musée en possède une bonne sélection, comme le tondo avec des lions et des putti, le soi-disant « Memento mori » et les colombes buvant dans un bol, etc.

Une partie entière de la section est consacrée aux mosaïques et au mobilier de la Maison du Faune de Pompéi, à commencer par la statuette en bronze qui a donné son nom à la maison. Mise au jour entre 1830 et 1832, la Maison du Faune a révélé l'une des maisons les plus luxueuses de Pompéi, avec ses précieuses mosaïques colorées, très probablement exécutées par des ateliers d'Alexandrie d'Égypte. L'exposition présente quelques exemples uniques, qui ont caractérisé les différents espaces, du seuil d'entrée avec des masques de théâtre aux petites mosaïques, ressemblant presque à de petites peintures, qui ornaient triclinia, alae et cubicula.

La visite culmine avec la mosaïque très connue, représentant le triomphe d'Alexandre le Grand sur Darius III de Perse, probablement la mosaïque antique la plus célèbre de tous les temps, installée à l'origine dans le sol de l'exaedra, une grande salle destinée à recevoir les invités. La mosaïque, inspirée d'un modèle pictural, a été exécutée à la fin du IIe siècle av. J.-C., en utilisant plus d'un million de pièces minuscules avec la technique de l'opus vermiculatum. L'exposition est également enrichie d'autres exemples d'art de la mosaïque, avec différents matériaux : incrustations de marbre géométriques et figurées, ainsi que des pièces en pâte de verre, caractérisées par des couleurs brillantes, qui reflètent la lumière du soleil et l'eau dans les jardins et le nymphée.

 

Chambre secrète

The Secret Room est une collection unique de 250 objets à thème sexuel, principalement déterrés lors des fouilles de Pompéi et d'Herculanum. La collection, en raison de la gêne causée par l'exposition d'objets « obscènes » et « pornographiques », au fil des siècles, a été alternativement censurée et physiquement séparée des autres collections, reflétant une attitude plus ou moins libérale de la scène politique, ainsi ainsi que des différents directeurs du Musée.

En 2000, il a finalement rouvert au public, avec une galerie d'exposition nouvellement aménagée, basée sur les critères les plus avancés, qui illustre de manière exhaustive les différents aspects de la sexualité dans le monde antique. La présentation suit un ordre chronologique et culturel et les objets sont organisés selon leur fonction et leur matériau. L'antichambre et le petit vestibule, immédiatement après la porte d'entrée, accueillent des objets pré-romains, qui ne proviennent pas de Pompéi.

Dans les salles suivantes, le thème érotique est développé en fonction de la provenance et du contexte des objets, par conséquent, la visite se poursuit avec les fresques mythologiques, détachées des murs originaux de troisième et quatrième style des maisons privées de Pompéi, où elles ont joué le rôle de vrais tableaux. Dans la salle suivante, le jardin avec sa décoration est le protagoniste, tandis que les fresques moins raffinées mais plus réalistes du lupanare, des bordels, le mobilier de banquet (lampes à huile et tintinnabula, carillons éoliens en bronze) et les symboles porte-bonheur sont exposés plus loin. La visite se poursuit avec des objets en forme de phallus que l'on trouve couramment le long de la rue et se termine par un regard sur une vitrine antique, exposant des objets érotiques de la collection Borgia, qui se caractérisent par une authenticité douteuse.

Fresques

La collection de fresques du Vésuve constitue un véritable manuel de la peinture murale romaine, du Ier siècle av. J.-C. au Ier siècle apr. L'exposition se concentre sur les styles, les techniques et les thèmes, tout en mettant l'accent, chaque fois que possible, sur la reconstitution de contextes originaux, principalement des domus privées, dont certaines, aujourd'hui, ne sont pas facilement identifiables dans l'ancienne Pompéi. Lors des premières campagnes de fouilles promues par les Bourbons, en effet, les fresques étaient littéralement arrachées des murs des maisons et plus tard encadrées comme s'il s'agissait de peintures, rendant difficile l'obtention d'une image complète et empêchant presque la compréhension de chaque unité décorative dans son ensemble. .

L'exposition de la galerie s'ouvre sur la découverte des premiers tableaux de l'âge Bourbon, mettant en lumière l'influence qu'ils ont eu sur le goût et la mode de l'époque. La visite se poursuit avec les principales techniques utilisées dans l'Antiquité, en exposant les outils utilisés pour le dessin, comme les équerres et les compas, ainsi que les pigments utilisés pour obtenir les différentes couleurs et quelques sinopias, croquis préliminaires servant à guider la peinture proprement dite. La visite se poursuit avec les témoignages des différents styles, organisés de manière chronologique : des compositions extraordinaires datant du 1er siècle avant JC, pleinement représentées par les mégalographes de la villa de Publius Fannius Synistor à Boscoreale, aux peintures produites à l'époque d'Auguste et de ses successeurs, comme ceux de la villa d'Agrippa Postumus à Boscotrecase, de la maison de Méléagre et de la maison des Dioscures à Pompéi, pour finir par la villa d'Ariane à Stabies.

Une attention particulière est portée aux grands thèmes de la peinture romaine, principalement inspirés de la mythologie, des contes d'Homère et de la tragédie grecque. Enfin, les dernières salles sont consacrées à des sujets au goût plus populaire, comme les portraits de particuliers et les peintures de lararia, qui contribuent également à suggérer l'idée des préférences et de l'univers culturel de ces anciens habitants.

Temple d'Isis

Deux salles sont consacrées au portique de l'édifice, qui a livré le plus grand nombre de fragments de décoration murale de toute la collection : les différents éléments de décoration murale (la base, les tableaux avec des paysages architecturaux dans la partie centrale, la frise continue avec couronnes sur fond noir et le décor à sujets divers sur fond blanc en haut) apparaissent sur les murs de la galerie, proportionnellement à la même hauteur de leur emplacement d'origine. La salle 82 expose l'inscription en marbre - tirée du haut de la porte d'entrée du sanctuaire - qui relate la reconstruction du temple après le tremblement de terre de 62 après JC, financée par Numerius Popidius Celsinus.

La décoration de l'ekklesiasterion, la salle où se déroulaient les cérémonies d'initiation, évoque plus ouvertement le culte, représenté à la fois dans la représentation des histoires d'Io, ainsi que dans les éléments décoratifs des socles et les paysages architecturaux. Comme dans les autres salles de la galerie, l'accent est mis non seulement sur les peintures mais aussi sur les objets cultes, les meubles et les sculptures trouvés dans le bâtiment. Dans la dernière salle, les peintures du sacrarium constituent une sorte de livre illustré sur les concepts fondamentaux de la religion isiaque.

Pompéi - Réduit

La maquette de Pompéi a été montrée au public pour la première fois en 1879, offrant une vue miniature de la ville, basée sur les preuves des fouilles archéologiques effectuées jusqu'à ce moment. D'autres interventions sur le modèle ont eu lieu dans les premières décennies du XXe siècle et l'ont remodelé, tel qu'il apparaît aujourd'hui. Sa création est liée à l'esprit clairvoyant de Giuseppe Fiorelli, directeur des fouilles de Pompéi à partir de 1861 et conservateur du Musée de 1863 à 1875. Fiorelli a confié les premiers travaux du modèle à Felice Padiglione, le fils de Domenico Padiglione, qui était assez connu pour la construction, entre 1820 et 1822, des modèles en liège des temples de Paestum, ainsi que de certains monuments vésuviens, tels que la villa de Diomède, le temple d'Isis et le théâtre d'Herculanum, commandés par le Royal Musée.

Compte tenu des possibilités techniques de l'époque, la maquette était une véritable merveille, puisqu'elle reproduit avec une précision millimétrique au 1:100 le quadrillage urbain de Pompéi, avec tous ses bâtiments, chacun reconstruit en détail avec sa décoration et son ameublement, utilisant principalement du liège, bois et papier. La base est en bois, tandis que les murs sont en liège, plus facile à modeler et permettant de mieux recréer les anciennes techniques de construction. Au lieu de cela, le papier a été utilisé pour imiter les sols en mosaïque, avec leurs minuscules tesselles caractéristiques, et aussi comme arrière-plan pour les décorations de peinture murale.

Dans les premières étapes de fabrication, les fresques décorant les espaces intérieurs, y compris les voûtes et les plafonds, étaient obtenues avec de la détrempe appliquée sur une fine couche de calcaire, tandis que dans les phases ultérieures, elles étaient peintes avec des couleurs diluées ou des aquarelles. Ils reproduisent parfaitement la partition du mur, selon les différents styles, ainsi que les sujets représentés, encore reconnaissables, même à une échelle aussi réduite. Les stucs et la craie ont été utilisés pour imiter la décoration en marbre, comme les fontaines et les petites tables. Grâce au résultat final, les visiteurs peuvent embrasser la majeure partie de la ville antique d'un regard d'oiseau et identifier à la fois la distribution de l'espace urbain et la conception intérieure des bâtiments publics et privés individuels. Enfin, le modèle est une ressource incroyable pour reconstituer l'histoire des fouilles de Pompéi, ainsi que pour avoir une connaissance de ce qui est visible ici, mais le temps s'est emporté dans les vraies ruines

Vie quotidienne

Après que Pompéi et Herculanum aient été déterrés et mis au jour au XVIIIe siècle, la découverte a apporté une contribution fondamentale à la connaissance d'un aspect tout à fait original et presque inconnu, à l'époque, concernant l'Antiquité classique : la vie quotidienne des anciens Romains. Les campagnes de fouilles menées aux XVIIIe et XIXe siècles ont non seulement révélé des temples, des édifices publics, des maisons privées, des fresques et des mosaïques, mais aussi une quantité énorme d'ustensiles de cuisine, de poteries, de meubles, etc., qui ont suscité un intérêt et une curiosité incroyables parmi les érudits et amateurs, comme pour avoir une influence sur le goût et la production artistique de l'époque.

Les reliques, d'abord conservées au Palais de Portici, au cours des premières décennies du XIXe siècle, ont été progressivement déplacées à Naples, au siège de l'actuel Musée Archéologique National de Naples. L'exposition, basée sur des critères de classification, si typiques des tendances de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, est organisée selon les différents matériaux, les catégories et types d'objets, ainsi que leurs formes et leurs fonctions, offrant aux visiteurs une expérience riche et diversifiée. catalogue d'objets. Cela s'est avéré fondamental pour la reconstruction de la vie socio-économique des sites vésuviens. En effet, ces reliques représentent le témoignage le plus significatif, afin de mettre en lumière les us et coutumes des anciens habitants de Pompéi et d'Herculanum. A travers eux, leurs traditions culturelles et religieuses, ainsi que leurs relations sociales et commerciales avec Rome et les autres provinces de l'empire sont également connues.

La visite se déroule en cinq salles. La première salle (LXXXIX – 89) est consacrée à quelques aspects particuliers de la vie quotidienne dans le monde romain : religion domestique, meubles, luminaires, musique et médecine. La salle LXXXVIII – 88 expose une sélection pointue de poterie vernissée, une production artisanale orientale originale, assez rare, en raison de sa technique d'exécution difficile. La table et le banquet sont les protagonistes de la salle LXXXVII - 87, avec une riche exposition d'objets en bronze pour la cuisine, la table et le garde-manger. Les deux dernières salles (LXXXVI - 86 et LXXXV - 85) sont consacrées à la verrerie du monde romain, aux différentes techniques de production et aux diverses fonctions d'utilisation (récipients pour le maquillage féminin, pour la cuisine, à usage funéraire, ou simplement à des fins de décoration).

Ancienne Naples  
Type Caractéristiques Evaluation
   
                   
                   
Histoire
 
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mardi

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01/01
Prix Entrée gratuite Paiement - Cartes acceptées
Adulte Adulte > 60 - 65 Etudiant Enfant < 18 Groupe 1er dimanche du mois
15 € 7,5 € ? 2 € 0 €  
Services, facilités

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Vestiaire

Cafetaria

ATM

Visite guidée

5 €
3,5 € Artecxard

                 
Plan du musée en français disponible à la billetterie. Sacs à dos et parapluies à laisser au vestiaire (gratuit).
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